Le passé est utilisé par le présent
Pour servir de fondement à l’avenir.
Sachant que notre présent est éphémère
Et se précipite immédiatement dans le passé
Ne gâchons pas notre avenir
Par un présent qui donnerait un passé instable
Mais faisons de notre présent
Une forteresse solide
Qui se transformera en un passé inébranlable
Apte à fonder un avenir meilleur.
dimanche 3 octobre 2010
samedi 2 octobre 2010
Vieillir
Je vieillis, tu vieillis, il vieillit, nous vieillissons, vous vieillissez, ils vieillissent.
De cette conjugaison
Ecoutons la leçon
Qui parle à la raison.
De cette analyse logique
Nous tirerons des conclusions pratiques.
" Je vieillis"
A soixante quatorze ans
Cela me parait évident,
Je me le dis insolemment
Et l'accepte raisonnablement.
Mais, si toi tu me dis :
"Tu vieillis"
Je ne veux pas l'entendre
Je le sais et cela me suffit,
Je n'irai pas pour te le rendre
Te dire "Tu vieillis"
Pour donner cet avis,
Il faut mettre des gants,
Sans être si précis.
"Il vieillit"
On le chuchote ou on le pense
Quant il revient chez nous
Après dix ans d'absence.
Mais pour être poli
Nous lui disons aussi
Qu'il ne fait pas son âge.
Cette phrase imprécise
Lui laissant libre choix
Dans sa tête de sage.
"Nous vieillissons"
Ce clair pluriel est sans façon
Et nous met tous à la raison,
Que tous ensemble nous vieillissons
Avec un peu d'avance
Ou un peu de retard.
Mais quand ensemble nous parlons
Des souvenirs du temps passé
Modestement nous concluons :
"Cela ne nous rajeunit pas."
Mais rarement nous affirmons
Que nous vieillissons.
Vous vieillissez !!!
Ce sont les jeunes qui chantent ce refrain
En regardant vivre leurs anciens.
« Vous ne pouvez comprendre, vous êtes dépassés.
C’est que vous vieillissez."
Attendez ! Attendez !
Vous êtes la relève de ceux du 3ème âge,
Et vous serez vite là,
Malgré votre jeune âge.
« Ils vieillissent »
Qui ? Mais tous les hommes !
Pour les uns,
C’est un mal incurable non enviable.
Pour d’autres,
Signe de bénédiction et souhait véritable.
« Ils vieillissent »
Faut-il maintenant bannir de nos conjugaisons
Ce bon verbe « vieillir » ?
Ah ! Que non !...
Car il est plein de vie ce verbe qui contient
Le passé, le présent, l’avenir.
Alors nous pourrions convertir
Notre verbe vieillir
En verbe rajeunir.
vendredi 1 octobre 2010
Les rues du village de Courcôme
Une promenade dans les rues de la commune expose le marcheur à de nombreuses requêtes de la part des touristes, visiteurs et livreurs.
En effet, le meilleur des GPS, une recherche d’adresse sur internet ne vous conduiras pas à destination et pour cause rares sont les rues portant un nom et les domiciles sans numéros voir sans noms sur les boîtes aux lettres ne simplifient pas la tâche des livreurs ou pire des services d’urgence.
Dans un proche avenir, on nous promet que tout va s’arranger…
Historiquement, le village s’est créé le long de la route de Ruffec la départementale 736 et les « quartiers » ont été rattachés "au Bourg" pour former le village tel que nous connaissons aujourd‘hui. « La Croix Rouge », « La Métairie », « Le lac », « La Chaussée », « La Croix Geoffroy » et enfin « Le Petit Village » sont autant de lieux chargés d’histoire ayant abrités de nombreuses générations et éventuellement chacun avec sa « spécialité ». On pourrait ainsi retrouver les artisans de chaque corporation qui au sein de cette communauté dépendaient les uns des autres. Tous travaillaient pour les paysans et éleveurs qui à leur tour fournissait matières premières et nourriture.
Mais c’était un autre temps. Même avec une population 3 fois plus nombreuse que de nos jours tout le monde se connaissait et pour cause, l’école communale voyait grandir presque tous les enfants des familles, le facteur et le garde-champêtre connaissaient chaque famille et les frairies permettaient aux jeunes de se rencontrer et un jour l’église qui autrefois avait son curé, les recevait pour un mariage parfois « arrangé » pour l’avenir des propriétés agricoles…
Regardons à présent quelques vieilles cartes postales relatives à la rue "principale" qui traverse le bourg :
En effet, le meilleur des GPS, une recherche d’adresse sur internet ne vous conduiras pas à destination et pour cause rares sont les rues portant un nom et les domiciles sans numéros voir sans noms sur les boîtes aux lettres ne simplifient pas la tâche des livreurs ou pire des services d’urgence.
Dans un proche avenir, on nous promet que tout va s’arranger…
Historiquement, le village s’est créé le long de la route de Ruffec la départementale 736 et les « quartiers » ont été rattachés "au Bourg" pour former le village tel que nous connaissons aujourd‘hui. « La Croix Rouge », « La Métairie », « Le lac », « La Chaussée », « La Croix Geoffroy » et enfin « Le Petit Village » sont autant de lieux chargés d’histoire ayant abrités de nombreuses générations et éventuellement chacun avec sa « spécialité ». On pourrait ainsi retrouver les artisans de chaque corporation qui au sein de cette communauté dépendaient les uns des autres. Tous travaillaient pour les paysans et éleveurs qui à leur tour fournissait matières premières et nourriture.
Mais c’était un autre temps. Même avec une population 3 fois plus nombreuse que de nos jours tout le monde se connaissait et pour cause, l’école communale voyait grandir presque tous les enfants des familles, le facteur et le garde-champêtre connaissaient chaque famille et les frairies permettaient aux jeunes de se rencontrer et un jour l’église qui autrefois avait son curé, les recevait pour un mariage parfois « arrangé » pour l’avenir des propriétés agricoles…
Regardons à présent quelques vieilles cartes postales relatives à la rue "principale" qui traverse le bourg :
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| ici "la Rue du Commerce" Epicerie/Quincaillerie Gabit à gauche et à droite l'atelier du bourrelier M. Bernard |
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| et là "La Grande Rue" |
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| Le centre du Bourg avec l'épicerie Lavauzelle et la boulangerie Brumaud |
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| La place du Marronier avec la Bascule à gauche le café Desvaux Valentin repris par M. Rouvron et à droite le garage M. Desvaux Yves repris par M. Fouré Jean-Claude |
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