tag:blogger.com,1999:blog-48694057650429705862024-03-06T06:15:41.313+01:00Courcôme au passé et au présentUnknownnoreply@blogger.comBlogger178125tag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-33152132611121244132014-11-09T17:29:00.000+01:002014-11-09T17:29:11.632+01:00Courcôme d'hier à aujourd'hui - exposition le 23/11/2014<h2 style="text-align: center;">
Une exposition de cartes postales anciennes et de photos actuelles est organisée<br />le dimanche 23 novembre 2014 de 09h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h00<br />dans la Salle Socio-Culturelle de Courcôme.</h2>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilqrH3JVMqWJavnjD1BuQbxqrTH0MuIRpnjq2XdauNXfUpmg2MxzX6e6ENRLgZTCXMfogCW22lw0e8RnB_ARwJ1aPCQa4v00Tje-1QeQe8ICJbFEuehSCkrOctkBgfNp4XtWqwl39oBUY/s1600/affiche+expo1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilqrH3JVMqWJavnjD1BuQbxqrTH0MuIRpnjq2XdauNXfUpmg2MxzX6e6ENRLgZTCXMfogCW22lw0e8RnB_ARwJ1aPCQa4v00Tje-1QeQe8ICJbFEuehSCkrOctkBgfNp4XtWqwl39oBUY/s1600/affiche+expo1.jpg" height="320" width="220" /></a></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-89007751917876739952012-11-30T21:40:00.000+01:002012-11-30T21:42:28.369+01:00Au fil de la semaine... Courcôme a fait l'actu !!!Au cours de la semaine notre petit village a fait l'actualité :<br />
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Les problèmes de notre église font l'objet d'un article dans le journal La Charente-Libre :<br />
<a href="http://www.google.com/url?sa=X&q=http://www.charentelibre.fr/2012/11/29/courcome-l-eglise-dans-l-espoir-d-un-beffroi,1127133.php&ct=ga&cad=CAcQAhgAIAAoATAAOABAtM7fhQVIAVgBYgVmci1VUw&cd=CAPjqPR7WcA&usg=AFQjCNGmLdc901-p_aXDsFSH_xxLEuvjcw">http://www.google.com/url?sa=X&q=http://www.charentelibre.fr/2012/11/29/courcome-l-eglise-dans-l-espoir-d-un-beffroi,1127133.php&ct=ga&cad=CAcQAhgAIAAoATAAOABAtM7fhQVIAVgBYgVmci1VUw&cd=CAPjqPR7WcA&usg=AFQjCNGmLdc901-p_aXDsFSH_xxLEuvjcw</a><br />
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Notre notaire Fabrice Geoffroy quant à lui figure dans la future comédie musicale consacrée à Edith Piaf <br />
<a href="http://www.charentelibre.fr/2012/11/27/un-notaire-charentais-dans-le-clip-de-la-comedie-musicale-sur-edith-piaf-video,1126832.php">http://www.charentelibre.fr/2012/11/27/un-notaire-charentais-dans-le-clip-de-la-comedie-musicale-sur-edith-piaf-video,1126832.php</a><br />
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Notre décoratrice Isabelle Arpagian a été filmée pour un reportage sur Arte <br />
<a href="http://www.charentelibre.fr/2012/11/02/le-charentais-philippe-labrune-signe-une-serie-sur-les-femmes-sur-arte,1122620.php">http://www.charentelibre.fr/2012/11/02/le-charentais-philippe-labrune-signe-une-serie-sur-les-femmes-sur-arte,1122620.php</a><br />
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Retrouvez ce reportage en cliquant sur le lien suivant. Choix de la langue possible !<br />
<span class="userContent"><a href="http://videos.arte.tv/de/videos/dekomalerin--7075452.html" rel="nofollow nofollow" target="_blank">http://videos.arte.tv/de/<wbr></wbr><span class="word_break"></span>videos/<wbr></wbr><span class="word_break"></span>dekomalerin--7075452.html</a></span><br />
<span class="userContent"></span><br />
<span class="userContent">Bonne fin de semaine à toutes et à tous.</span>Unknownnoreply@blogger.comCourcôme, France45.986993 0.133756945.942862 0.054792900000000005 46.031124 0.21272090000000002tag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-36732281237087855472012-08-06T22:12:00.003+02:002012-08-06T22:13:25.633+02:00Courcôme : l’église Notre Dame dévoile le secret de ses chapiteaux<h2 class="date">
06/08/2012 - La Charente Libre</h2>
<h3 id="p1">
Courcôme : l’église Notre Dame dévoile le secret de ses chapiteaux</h3>
<div class="posttext">
<div class="posttext-decorator1">
<div class="posttext-decorator2">
<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'Abbé Jean-Pierre Mangon propose de révéler le 14 août les secrets des chapiteaux de l'église. Il les a étudiés durant des heures. Et grâce à quelques déclics...</span><br />
<div style="text-align: center;">
<img alt="courcome_eglise_chapiteaux_visites.jpg" height="336" id="media-41965" src="http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/media/00/00/1223968208.jpg" style="margin: 0.7em 0px;" title="" width="453" /></div>
<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Beaucoup ont tenté d'expliquer les chapiteaux de Notre-Dame mais se sont arrêtés à des généralités. Michel Dillange, architecte au Musée du Louvres, en donnait l'exemple lors du congrès archéologique de France à Angoulême en 1995: «<em>On trouve principalement, disposés de manière symétrique, des animaux aux membres dégingandés, des oiseaux et des anges, aux ailes déployées; toutefois, de manière curieuse, leurs emplacements semblent s’ordonner autour du chapiteau de la colonne centrale du mur nord qui représente un petit personnage. Les bases sont également intéressantes.</em>»</span><br />
<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'Abbé Mangon a étudié de plus près les dix chapiteaux et les bases des colonnes de la nef de l’église où il fut baptisé: «<em>Le petit personnage de la colonne centrale est en fait une femme. Elle est nue. Ses mains tiennent fermement une corde, ou mieux un drap, sur lequel reposent ses deux pieds. Au dessus de la femme, aux coins du chapiteau, deux têtes, que prolongent deux ailes, évoquent deux anges qui transportent la femme au ciel. Comment ne pas voir en elle Marie en son assomption ?</em>» L'Abbé ne s'arrête plus, son auditoire boit ses explications.</span><br />
<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">«<em>Que Marie soit ainsi représentée en cette église n’est pas étonnant, car vers 970 dans son acte de donation de la basilique de Courcôme au Chapitre de l’Abbaye Saint Hilaire de Poitiers, il est écrit que cette église est «en saint honneur de Marie mère de Dieu». Son vocable a toujours été «Marie en son assomption». Il n’est pas étonnant qu’elle soit représentée sur le pilier central de la nef. Son image est tout particulièrement éclairée par le soleil le 15 août. Elle est élevée au ciel, tandis que sur la base du pilier, un quadrupède sculpté représente la vie sur terre»</em> ajoute-t-il. Marie est accompagnée de sept oiseaux aux ailes déployées et de quatre anges. «<em>Ce sont des archanges. Il est facile de les identifier.</em>»</span><br />
<strong><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une retraite studieuse dans son village natal</span></em></strong><br />
<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'abbé Mangon est retraité à Courcôme. «<em>Jusque là, je n'avais pas eu le temps d'étudier ces chapiteaux</em>, dit-il, <em>il m'a fallu du temps pour aller chercher des clés. La première je l'ai trouvée dans un livre d'art, un chapiteau d'une abbaye montre Jonas jeté à l'eau et avalé par un gros poisson. Cela fut pour moi une prise de conscience. La seconde clé, je l'ai récupérée lors d'une conférence qui m'a montré l'organisation des sculptures</em>.»</span><br />
<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Des photos et des explications (tirées de la Bible) ont été posées dans l'église. «<em>Je pense à une publication</em>, dit-il, <em>on m'en parle</em>.» L'occasion de rappeler que Notre-Dame de Courcôme est un sanctuaire marial (Marie à son assomption). Les pèlerinages y étaient nombreux le 15 août. «<em>Je pense monter une association pour redonner du lustre à cette église et restaurer ce pèlerinage</em>» assure le prêtre courcômois.</span><br />
<div style="text-align: center;">
<img alt="courcome_eglise_chapiteau.jpg" height="253" id="media-41966" src="http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/media/00/00/1319413467.jpg" style="margin: 0.7em 0px;" title="" width="474" /></div>
<span style="color: maroon;"><em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">14 août, messe de l’Assomption à Courcôme</span></strong></em></span><br />
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<img alt="courcome_cp_ndame.jpg" id="media-41967" src="http://villefagnan.blogs.charentelibre.fr/media/02/00/2549928773.jpg" style="margin: 0.7em 0px;" title="" /></div>
<span style="color: maroon; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le mardi 14 août prochain, à partir de 18h30, en l’église de Courcôme, les chapiteaux seront présentés sur écran et expliqués. <span style="background-color: #ffff99;">Après une courte procession à l’autel de la Vierge, à 19h, la messe anticipée de l’Assomption de Marie sera célébrée.</span> Elle sera présidée par le Père Hugues Paulze d’Ivoy, chanoine de saint Augustin, curé de La Rochefoucauld, qui représentera notre évêque et assurera la prédication.</span><br />
<span style="color: maroon;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Chaque dimanche de l’été, à 16 h, une visite guidée de l’église de Courcôme est proposée aux touristes.</span></strong></span></div>
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</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-65007308724416013692012-08-06T15:30:00.001+02:002012-08-06T15:30:17.137+02:00Dépôt de pains à CourcômeA compter du mardi 07 août 2012 un dépôt de pains vous ouvrira ses portes dans notre commune.<br />
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Ce dépôt sera situé dans le Bourg au<strong> restaurant Le Gensac</strong> qui délivrera le pain à ses horaires d'ouverture.<br />
<br />
A l'exception du dimanche et du lundi, vous pourrez acheter votre pain entre :<br />
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09h00 -14h30 et<br />
18h00 - 20h00<br />
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Attention le restaurant sera fermé entre le 15 et le 19 août donc réouverture du dépôt le 20 août.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1CPDpeh9dzqpH6D3g-bNOf3KGJHS-EhLsUAcDK_ptEMhAQbx8aElBdST2EExqXEJENfaZCKIrjSCbF2f8mc3SNQxfQtVM3fdZsEh04GFf1knFW7S8d-SOyHlfDaQSaKfWkCMvKT-sRXQ/s1600/pain.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1CPDpeh9dzqpH6D3g-bNOf3KGJHS-EhLsUAcDK_ptEMhAQbx8aElBdST2EExqXEJENfaZCKIrjSCbF2f8mc3SNQxfQtVM3fdZsEh04GFf1knFW7S8d-SOyHlfDaQSaKfWkCMvKT-sRXQ/s1600/pain.jpg" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-32436010402194107242012-05-06T15:01:00.002+02:002012-05-06T15:02:22.657+02:00Courcôme - Pluviométrie<div style="text-align: center;">
L'année 2012 s'annonce t'elle humide ou bien sera t'elle sèche ? L'avenir nous le dira.</div>
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M. BERNARD Raymond nous livre le résultat des relevés qu'il pratique avec assiduité depuis 1993. Seule l'année 1996 manque malheureusement dans ce tableau.<br />
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L'année 2005 a été l'année la plus sèche avec seulement 596 millimètres de pluie et l'année 2000 fut la plus humide avec presque le double qu'en 2005 avec un record de 1050 millimètres.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwGIHOgraOe7alUWVV6koxDDUQzoWHZcHhLttYLnQY8-9Uskb8xG4IkrCE4Db9fFOfjQvOd6_pF7KeLq77RIFCyyJLCbFexhzU-XC1Xm7CqugzBR2qZfbENo9ekbuXwzGZacIkYRbZ4vo/s1600/pluviom%C3%A9trie+Courc%C3%B4me.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwGIHOgraOe7alUWVV6koxDDUQzoWHZcHhLttYLnQY8-9Uskb8xG4IkrCE4Db9fFOfjQvOd6_pF7KeLq77RIFCyyJLCbFexhzU-XC1Xm7CqugzBR2qZfbENo9ekbuXwzGZacIkYRbZ4vo/s320/pluviom%C3%A9trie+Courc%C3%B4me.gif" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Merci à M. BERNARD pour ce travail remarquable.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-70855696247059834062012-04-30T23:34:00.000+02:002012-05-06T16:59:11.851+02:00Météo - CourcômeLa météo depuis une semaine a été très capricieuse : vents forts et pluies parfois abondantes.<br />
<br />
A Courcôme le résultat de ces intempéries est visible, car le Bief est de nouveau un cours d'eau.<br />
L'eau est tombée en abondance plusieurs jours de suite et les égouts des terres pour la plupart encore sans culture ont en effet alimenté très rapidement son débit.<br />
L'eau était visible sur les champs depuis le village de Magné jusqu'à la Fontaine.<br />
(Quelques vues prises sur le route de Magné)<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHY2FHZnDgfYfQoU24QTnhIjEeWy6Sy3qOCVRWnSuUgwmVYd2DNXpBI1luMxkgnO55qGuA6Du_Ixgqw-CLYly62C40FJUwDkxSAc29FTPsQWGdkb9AF6YfCs68JN-oiiHgcJNa94OhQN8/s1600/P280412_19.480001.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHY2FHZnDgfYfQoU24QTnhIjEeWy6Sy3qOCVRWnSuUgwmVYd2DNXpBI1luMxkgnO55qGuA6Du_Ixgqw-CLYly62C40FJUwDkxSAc29FTPsQWGdkb9AF6YfCs68JN-oiiHgcJNa94OhQN8/s320/P280412_19.480001.JPG" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhInoskqv0LaG9pgur1JWlu27qRRJsod3giQ6dKnkZ755KGF48xCGHMKdcFE6V5hf_poMBMWOkq70rqDYCtqVPqAJGh-oiZ8IfQ3ch3IkVVQ0aSO1fKir1S_59G9sNuu6sTF0PkZkavq08/s1600/P280412_19.460001.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhInoskqv0LaG9pgur1JWlu27qRRJsod3giQ6dKnkZ755KGF48xCGHMKdcFE6V5hf_poMBMWOkq70rqDYCtqVPqAJGh-oiZ8IfQ3ch3IkVVQ0aSO1fKir1S_59G9sNuu6sTF0PkZkavq08/s320/P280412_19.460001.JPG" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfdXLQOuXROpRbDyYafCGMjofBvZxwPvCsNYkRnRo4mRKU59dHz9kJQn_eMkTomVaADeKcRgbixV0v92-Du598plbBAJPLMK0SM9afcPBvzeZ-qy5sb82bADBrkjrNnEESMvj2eNrQLRY/s1600/P280412_19.460003.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfdXLQOuXROpRbDyYafCGMjofBvZxwPvCsNYkRnRo4mRKU59dHz9kJQn_eMkTomVaADeKcRgbixV0v92-Du598plbBAJPLMK0SM9afcPBvzeZ-qy5sb82bADBrkjrNnEESMvj2eNrQLRY/s320/P280412_19.460003.JPG" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4E0v2bGaEqQKqnbuT39PyicSvjll4m1bi5VTmuFpcYoIuBCWP2HeG94q0Rav6ddJJO-WdWHH-R5htAo0FfP5Ylt0FBxHAtbsceItytDKJs0hassii3Z4MLjPhX-yIfFc6Jh8irDwybpc/s1600/P280412_19.460002.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4E0v2bGaEqQKqnbuT39PyicSvjll4m1bi5VTmuFpcYoIuBCWP2HeG94q0Rav6ddJJO-WdWHH-R5htAo0FfP5Ylt0FBxHAtbsceItytDKJs0hassii3Z4MLjPhX-yIfFc6Jh8irDwybpc/s320/P280412_19.460002.JPG" width="320" /></a></div>
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Le Bourg n'a pas été à l'abri : terrain de tennis, la nouvelle place devant la Mairie et même la route départementale a été pratiquement coupée samedi dans la nuit au niveau du restaurant le Gensac.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCaKEqglMTfPu45AzU0JPh8JeNC91cwG0yhFHD0kKSVWLfywHAtY4FOJ3VoKzla_tZTnbBam6ktunaTq1X_XSOxLB-uraf-aq42iWl05ClzJBY5mQJB8INTvBRM4ZWSUHm7CjwBS_RRgw/s1600/P280412_19.390001.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCaKEqglMTfPu45AzU0JPh8JeNC91cwG0yhFHD0kKSVWLfywHAtY4FOJ3VoKzla_tZTnbBam6ktunaTq1X_XSOxLB-uraf-aq42iWl05ClzJBY5mQJB8INTvBRM4ZWSUHm7CjwBS_RRgw/s320/P280412_19.390001.JPG" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhTnDoU4FKf6u8uusxMKMMCoRdIUvMvrfUUyWoOhpvkoEkg9KiaM_YQz2AHmDZXnNKNdyDoL7okfhd8Xl-v91sQaZDGYiMScUlJ3Asoz-QpE383Y_22EFpYaCHpk8mYEHeFk_hyphenhyphenNGJc50/s1600/P280412_19.370001.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhTnDoU4FKf6u8uusxMKMMCoRdIUvMvrfUUyWoOhpvkoEkg9KiaM_YQz2AHmDZXnNKNdyDoL7okfhd8Xl-v91sQaZDGYiMScUlJ3Asoz-QpE383Y_22EFpYaCHpk8mYEHeFk_hyphenhyphenNGJc50/s320/P280412_19.370001.JPG" width="320" /></a></div>
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Un prochain billet reprendra l'historique de la pluviométrie sur notre commune grâce aux relevés d'un habitant qui va les partager avec nous.<br />
<br />Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-4303207728620206702012-04-30T22:21:00.000+02:002012-05-06T16:59:41.279+02:00Courcôme : Noms de ruesLes noms de rues vont-ils enfin être apposés dans notre petit village afin de faciliter les livraisons et les recherches de personnes ?<br />
<br />
"Courcôme infos : Mars 2011 - Rues : après les noms, les numéros" ...<br />
<br />
Quoi de nouveau ?<br />
Il y a quelques mois l'on pouvait voir dans les locaux de la mairie un espoir dans la concrétisation de ce dossier.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_BH0nQ0LuqIUFz5uYtzWvTaqMwvSjWE3w1fOkOzljZsceKlsnRPH0zbWTIyz81KKdxI33CsaIQ0EOhvwV5wrkDFwIhG0W5y8dPAJIUk8OpI84jc8pUlVaYHjxy6aAJCy2xa5VO8dOzvo/s1600/Plaques+et+noms+rues.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="290" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_BH0nQ0LuqIUFz5uYtzWvTaqMwvSjWE3w1fOkOzljZsceKlsnRPH0zbWTIyz81KKdxI33CsaIQ0EOhvwV5wrkDFwIhG0W5y8dPAJIUk8OpI84jc8pUlVaYHjxy6aAJCy2xa5VO8dOzvo/s320/Plaques+et+noms+rues.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
Il y a quelques jours, une première plaque de nom de rue a été posée.<br />
<br />
<strong>Qui l'a vue ?</strong><br />
<br />
Placée très en hauteur sur le mur du hangar derrière "la maison des associations" elle n'est guère visible car il faut en effet lever la tête pour l'apercevoir.<br />
<br />
Je vous livre cette première photo et ne cherchez pas d'écoles à proximité car il faut regarder au loin pour voir la "mairie-école".<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhooK6EXHnAwQwvUh4Q2K0uk7pYxSW6tLX_vDHpeEYrDjdnFT16-ZgbIeVS0Ryk8ilCD-rIEj-rs0Qz4a4n_82j4D9nMO_68xjFGVdSYOedxT8FvIzaI81T985z4MC3hA9sXPk9UL5TFzU/s1600/P300412_09.020001.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhooK6EXHnAwQwvUh4Q2K0uk7pYxSW6tLX_vDHpeEYrDjdnFT16-ZgbIeVS0Ryk8ilCD-rIEj-rs0Qz4a4n_82j4D9nMO_68xjFGVdSYOedxT8FvIzaI81T985z4MC3hA9sXPk9UL5TFzU/s320/P300412_09.020001.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlOtbKoxHJCt8o8CaEGiPfbNVSE7HJtErXuMbRaoybBd0JB3q4Dul6Zh3sTq1xBLovtWcha5owaSHa5V2KdJm8duAkSHoFZyMwRO8kFWl0xrPgHbUlYKKSHYV4tfBuWcbI5sBk0UEZ2zU/s1600/Rue+des+Ecoles.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlOtbKoxHJCt8o8CaEGiPfbNVSE7HJtErXuMbRaoybBd0JB3q4Dul6Zh3sTq1xBLovtWcha5owaSHa5V2KdJm8duAkSHoFZyMwRO8kFWl0xrPgHbUlYKKSHYV4tfBuWcbI5sBk0UEZ2zU/s1600/Rue+des+Ecoles.jpg" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-63822091716645083782012-04-09T21:27:00.001+02:002012-04-30T23:36:25.635+02:00Au fil de l'eau !De l’eau à Courcôme ? Oui et non.<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Oui si l’on considère le Bief comme un ruisseau qui circule
et sort de son lit l’hiver. La chaleur de l’été, il ne l’apprécie pas. Son
parcours n’est plus alors qu’un énorme sillon vide, caillouteux, où les
branches de la bordure s’entremêlent. Alors, sur notre territoire communal,
nous n’avons plus d’eau.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Certaines années avec les pluies d’automne et d’hiver l’eau
court dans la petite vallée en bas du bourg côté Est.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
C’est un phénomène naturel et éphémère puisqu’il n’est dû
qu’au débordement des sources.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<o:p> </o:p>Ce qui, au premier abord aiguise la curiosité, c’est la
découverte inattendue (avant ou après le pont de chemin de fer) d’un terrain en
cuvette rempli d’une eau abondante et claire. Les haies aux couleurs d’automne
s’y mirent pour nous offrir un superbe tableau.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
On peut facilement imaginer une immense piscine où l’eau
s’installe pour y dormir paisiblement. Il n’en est rien. Nous allons la
retrouver suivant le fossé le long de la route après s’être engagée dans
d’énormes buses.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Mais d’où vient-elle donc cette eau ?</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
C’est du Puits du Breuil (direction Nord) que démarre ce
défilé limpide. Dans le fond d’un champ, presque au pied d’un coteau boisé,
émergent les restes d’un vieux puits qui a perdu certains de ses attributs.
Seule, une margelle disloquée témoigne de sa présence. Bien abimé dira-t-on,
mais témoin de son ancienne vocation. En effet cette source généreuse
ravitaillait les habitants du village voisin de « La Tachonnerie ».</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Les égouts des terres viennent grossir l’épanchement de ce
puits et toute l’eau se dirige vers le fameux déversoir. De là, sa sortie était
freinée par un défilé trop étroit pour le courant. Un aménagement a permis une
course plus rapide dans un fossé profond qui longe la route départementale. On
n’a plus le phénomène d’une mini inondation comme il s’était passé en 1982.
L’eau coupait alors la route. Maintenant elle s’écoule en pleine liberté, passe
sous la route pour occuper une prairie. De là, elle s’échappe par deux petits ponts
et continue son chemin sinueux vers la Fourdille.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Le ruban argenté arrive, léchant l’herbe des prés, à la
« Fourdille ». Ce puits de « La Fourdille » en bas du
Petit-Village fut une source de vie pour les habitants. A l’heure actuelle, on
peut l’admirer tel qu’il était au moment où l’on utilisait quotidiennement. Son
état de bonne conservation doit nous rappeler la mémoire de James Texandier.
Cet homme attaché au patrimoine lui a redonné<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>un regain de jeunesse en le coiffant d’un beau chapeau de tuiles. Il a
ajouté une lourde plaque pour le fermer aux regards inquisiteurs des imprudents
et aux projectiles lancés par des mains destructrices.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Notre puits « jette ». La source qui l’alimente
sort de la goulotte à sa base. Elle remplit une petite retenue où les ménagères
viendront solliciter cette eau courante. On l’utilisait au maximum. C’est ici,
qu’avec une brouette chargée de la lessive on venait rincer le linge. Les
femmes agenouillées sur un paquet de paille lançaient chaque morceau et
l’accompagnaient à bout de bras pour que le savon soit emporté plus loin. Le
bouillonnement s’en chargeait et on voyait l’écume partir sans difficulté.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
La journée de « goraille » on y descendait un
panier du ventre du cochon, on le vidait en remplissant les boyaux et l’eau en
emportait le contenu. On les lavait, on les relavait, on les détournait pour
les rapporter pour les boudins et les andouilles.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
L’eau du puits, toute l’année assurait les servitudes de la
maison et des animaux. Les bêtes s’abreuvaient aux grandes « bassies »
taillées dans la pierre. On les remplissait avant leur arrivée. Les bousculades
étaient fréquentes, les vaches se cornillaient pour approcher.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
A la maison on utilisait l’eau pour la cuisine et on se
lavait les mains au mince filet de la cassotte. L’ingéniosité des hommes les
amena à creuser des citernes pour y récolter l’eau de pluie. Mais avant il
fallait donc puiser l’eau. On descendait un seau à l’aide d’une chaîne se
déroulant sous l’action d’une manivelle. Comme il était descendu rapidement le
seau plein remontait péniblement la fameuse chaîne s’enroulant sur le tour.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Il fallait des bras vigoureux pour remonter au village. Les
hommes plus costauds rapportaient le précieux liquide avec une
« courge » : c’était un gros bâton passant derrière la tête,
entaillé à chaque extrémité pour supporter le poids des gros seaux.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Ne faisons pas de ce lieu qu’un lieu de dur labeur, car des
attraits incontournables se présentaient aux enfants. Sur l’eau fuyante on
pouvait voir et admirer de petits chefs d’œuvre de moulinets qui tournaient
infatigablement. Faits de brindilles ces petites merveilles agitaient leurs
pales fragiles sous les yeux admiratifs de jeunes enfants.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Les plus grands s’adonnaient à des expériences plus
valorisantes. Se voyant sur une immensité d’eau, ils improvisaient et
confectionnaient des embarcations rudimentaires faites de douelles de barrique.
Ils embarquaient sur ces pirogues de fortune et tous riaient à gorge déployée.
Quelques minutes de fou rire et nos moussaillons chaviraient plongeant avec
l’engin. Belle aventure !!! oui, mais… Il fallait revenir à la maison et y
affronter les foudres maternelles. Avant toute chose on les retrouvait nus,
dépouillés de leurs vêtements collants, devant le feu de cheminée. Les yeux
réprobateurs de la maman ne pouvaient que céder devant le bonheur encore
accroché à leurs pupilles ravies.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Les hommes aguerris au froid n’hésitaient pas à suivre le
long des prés pour chasser le gibier d’eau. Quand la terre était gelée ils
guettaient l’arrivée des grives et des merles venus se restaurer. Affamés
aussi, les « Fia Fia » s’approchaient (fia fia c’est le cri d’une
sorte de grosse grive). Nos hommes soutenus par leur instinct de chasseur
restaient là, des heures entières à trépigner. Ils revenaient suivant le temps
plus ou moins propice, avec une carnassière garnie et ils évitaient ainsi la « bénédiction
enflammée » de leur bourgeoise. Ils étaient heureux de pouvoir présenter
leurs pieds raidis à la flamme du foyer.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Après la Fourdille prenons le chemin qui longe les prés pour
arriver au « Puits de Gensac ». <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce vieux monsieur reste comme témoin du travail
éreintant de son constructeur. De sa gueule grande ouverte au pied de sa
margelle avachie sort une eau abondante et claire. Fraîche et buvable cette eau
alimentait les occupants de la maisonnette du chemin de fer. Le surplus de
cette source s’étire mollement à travers un gué très long avant de s’engager
sous « le Pont de la Cave ». Au dessus, la route de Tuzie voit passer
bon nombre de véhicules. De l’autre côté, l’eau se faufile dans plusieurs
défilés avant de recouvrir une grande prairie. Là le bief arrive et s’étale
généreusement. Ce sont « les Prés de la Font ». La Font des Combeaux,
celle de Magnez, du « Puits de la Ville », ont formé et grossit le
Bief. Nous retrouvons ici « La Fontaine ». un lavoir au toit de zinc
abritait il y a longtemps déjà des bassins, une cheminée une grosse pompe à
bras.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Ici c’était les grandes lessives qui s’appropriaient l’eau
pour le rinçage. On y venait en carriole, le cheval, le mulet piaffaient,
attachés à une boucle, ils attendaient la fin des opérations.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
C’est de ce point de « La Fontaine » que partit
l’eau de l’adduction en 1942. Il faut garder en mémoire que Monsieur Elie Maire
de la commune, fut l’instigateur de ce projet.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Flottant au gré du courant, avant de franchir le pont
conduisant dans les prés,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le cresson et
les grandes herbes étaient entremêlés. Nos aïeux appelaient « zible »
ces plantes aux fruits noirs qui dominaient les autres.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
C’est ici qu’on peut voir passer comme un éclair les
gracieuses poules d’eau. Elles sautillent, plongent et ressortent plus loin. On
les cherche du regard et elles le sentent. Quelque fois leur nid flotte dans
les herbes.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Il est d’autres animaux aimant bien les bords du ruisseau.
Ces prédateurs aux longues incisives jaunes, creusent les berges. Pour
beaucoup, ils sont laids et on les appréhende en pensant à un sujet
préhistorique. Ce sont les ragondins ravageurs, envahisseurs et destructeurs.
Que les amateurs, les mettent donc en pâté !!! C’est paraît-il délicieux
aucune appréciation personnelle ne peut confirmer le bon goût de ce procédé.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Après avoir erré dans les herbes, dans son lit, le Bief
continue son cours pour devenir quand c’est possible un affluent de la
« Charente ».</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Dans ce petit coin de chez nous, où les attractions
naturelles ou patrimoniales ne sont pas nombreuses, point de touristes pour
venir admirer ce tableau.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Les Courcômois, se déplacent à la période de ces mini crues
et s’extasient devant cette mer argentée qui ondule au gré du vent. Bien
souvent, les plus courageux attaquent la montée pour rejoindre la « Bassie
du Loup ». Loup-y es-tu ? Entends-tu ?</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Aucun signe, le loup n’est plus ici. Seule la bassie vous
raconte la légende.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
De toute façon</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Promenons nous à la fontaine.</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Profitons de ce furtif phénomène</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Personne, pourtant, ne peut l’arrêter</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
Même la plus habile autorité.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-78218981017298489252011-06-16T11:22:00.000+02:002011-06-16T11:22:27.919+02:00Nos lunettes<span style="font-family: Calibri;">A partir de la cinquantaine ou même plus jeune on porte des lunettes pour corriger la vision, en éliminant ou réduisant les anomalies.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Pour les enfants, c’est certainement encore plus désagréable que pour les grands. Mais on voit bien, que tout jeune, on doit se plier aux exigences de la nature.</span></div><span style="font-family: Calibri;">C’est ainsi, que plus âgé, la presbytie est le lot d’une grande partie de la population.</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Les signes avant-coureurs se manifestent de jour en jour plus importants. On voit trouble, on se frotte les yeux, mettant en cause quelque corps étranger. Pour lire, la tête se penche légèrement en arrière, les bras s’allongent pour déchiffrer les lettres. Mais, que diable ils écrivent les journaux plus petits qu’avant. Ce n’est pas possible, ces nouveaux procédés !!!</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Puis, on finit par penser que quelque chose ne va plus. On prend rendez-vous chez l’ophtalmo pour parler de ces nouvelles difficultés. Aujourd’hui c’est naturel, on ne pourrait consulter quelque autre praticien.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Nos arrières grands-parents ne connaissaient point ce genre de médecin. Ils allaient avec la plus grande confiance se faire appareiller chez le bijoutier Delaunay à Ruffec. Ce n’est qu’après maints et maints essayages de verre que l’on pensait mieux voir. </span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Les monocles arrivèrent en premier pour satisfaire les usagers. Ils se positionnaient sous l’arcade sourcilière. Certains élégants les portaient à la main car ils étaient munis d’une poignée fantaisie quelque fois savamment décorée ; signe extérieur de richesse. Ce vulgaire objet devenait une marque de distinction dans le visage. Porté d’une main gantée, coiffé d’un gibus, habillé élégamment, l’homme paraissait un vrai « dandy ».</span></div><span style="font-family: Calibri;">Les binocles détrônèrent cette soi-disant fantaisie. Elles se fixaient sur le nez par une sorte de pince – on écartait les deux verres pour les ajuster.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">La forme actuelle vit le jour lorsque l’on fixa les lunettes avec deux branches passant derrière les oreilles. Les grosses lunettes d’écaille brune perdirent peu à peu ce cercle foncé pour devenir<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>plus légères, ultra légères, au goût du jour.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Les grands couturiers prennent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’affaire en mains et font surgir leurs collections. Les accros de la mode sont satisfaits de ces panoplies de fantaisie.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">A ce propos, la télévision, nous montre un genre particulier que l’on croirait d’un autre âge tant l’originalité est frappante. L’homme arbore des montures rondes, bleues, vertes, jaunes qui se succèdent sur son visage dessiné au compas.</span></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Quelques renseignements s’il vous plaît, Monsieur :</span><br />
<br />
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Sont-ce des montures sans verres ?</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Est-ce une forme de publicité ?</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="margin: 0cm 0cm 10pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Votre opticien et la sécurité sociale vous honorent-ils de certains avantages ?</span></div><span style="font-family: Calibri;">Heureusement, le commun des mortels ne peut se permettre d’assortir les lunettes à leur tenue vestimentaire. Trop chères, Monsieur !!!</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Si vous faites partie, d’une gente porteuse d’originalité, alors là on peut se permettre de vous conter :</span></div><span style="font-family: Calibri;">Azor, est un trésor</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Pourquoi ce petit mignon</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Ne porte-t-il pas de lorgnon ?</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Quand je vois porter des lunettes</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">A des gens qui n’en n’ont pas besoin</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Je me dis : il faut que j’en achète</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Pour en faire porter à mon chien.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Ainsi, si un jour, vous vous rencontriez</span></div><span style="font-family: Calibri;">Vous ne seriez pas le seul à paraître - RIDICULE</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-55027483147875641352011-06-16T10:54:00.002+02:002011-06-16T10:54:53.262+02:00L’ivresse et les animaux<span style="font-family: Calibri;">Combien d’entre-nous ont lu avec plaisir et intérêt les fables de La Fontaine ?</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">La mise en jeu des animaux nous apprenait, d’une façon ludique, la morale qui s’applique fort justement aux hommes.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Mais, au dire de certains auteurs, toute cette gente animale, ne serait point susceptible de propager la peste, mais de s’adonner à l’ivresse.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Oui, oui, dans les régions et les villages sans prétention, ils ont mauvaise réputation.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Ainsi, le « Rince cochon » désignait un blanc-cassis proposé au XIXème siècle par des vignerons peu scrupuleux, pour écouler un mauvais vin. D’autres écoulaient du vin très aigre, en le qualifiant poétiquement de « vin à faire danser les chèvres ».</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Que faut-il penser quand on dit : « être saoul comme une bourrique » ? Cette éternelle victime a bon dos de se supporter ce lourd fardeau qui n’est qu’une barrique.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Maître Renard fier et futé nous dit alors qu’il est attiré par une belle treille - « Ils sont trop verts et bons pour des goujats » - frustré de ne pouvoir les atteindre. Leur délicieux nectar ne risque pas de satisfaire sa gourmandise.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Dans un billet doux, un amant déclare sa flamme « Voici, un homme qui vous aime : Ver de terre amoureux d’une étoile ». Ce petit animal ainsi porteur d’un beau titre se trouve pourchassé par ceux qui boivent la goutte dès potron-minet, pour tuer le ver.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">De la grive, on dit : « Etre saoul comme une grive » parce que cet innocent passereau se gorge des raisins laissés par mégarde.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Puis, un auteur, nous fait une description bien détaillée des dégâts causés par l’ivresse chez la pie. Cette dame, portant habit noir et blanc voisine des maisons, alla, un jour noyer son chagrin amoureux en plongeant le bec dans un verre égaré plein de vin. Elle but plusieurs lampées, ce qui devait arriver, ne tarda pas. Elle se mit à baver, l’œil torve, les plumes ébouriffées. La pie saoule s’effondra.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">De l’étourneau, surveillant attentif des vignes, on ne peut passer sous silence, sa soif exagérée et ravageuse des raisins. Le raisin et le vin n’ont-ils pas le même effet pour le cerveau de ce soi-disant étourdi !!! </span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Passereaux de nos campagnes, soyez sûrs que vous n’êtes pas les seuls à aimer le vin !!!</span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-90792371000160104352011-06-14T13:36:00.002+02:002011-08-17T16:32:03.161+02:00Courcôme - « Le Petit Village de la Croix Geoffroy » il y a soixante dix ans.<span style="font-family: Calibri;">Pourquoi ce nom à rallonge ? Plusieurs fois déjà, on a posé cette question. La proximité du village de La Croix Geoffroy semble l’expliquer et ce nom est explicitement utilisé dans des actes notariés datant de 1673. </span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">De là, comme disait Goulebenéze « Au vent des souvenirs, ce soir, j’ai fait un rêve et j’ai vu refleurir sortant d’un vieux coffret en une heure charmante, autant qu’elle fut brève, le rappel d’un passé que mon village m’offrait »</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Oui, j’ai revu ce chemin très étroit qui partait de la grande route pour pénétrer dans ce petit coin. Il était si resserré que les charrettes de foin étaient bien peignées, lissées par les pruniers d’un jardin, d’une part, et le mur de l’autre. L’attelage devait tirer très fort pour se sortir de cet étranglement. Devenant pénible, une situation nouvelle vit le jour. Sous l’instigation du Maire M. Gaston Goumain et l’accord des propriétaires riverains, l’élargissement de cet accès unique se réalisa. Nous avons alors cédé une bande de notre jardin et Denis Moreau laissa démolir un petit bâtiment très exigu.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Dans la foulée de ces transformations, cette voie communale fut goudronnée. Plus de chemin blanc, ni de cailloux, on passait librement. </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Empruntant cette voie étroite, on arrivait chez les Segeard Anatole et Léocadie. Petits cultivateurs, ils vivaient sur leur propriété avec quelques bêtes. L’allée, qui s’ouvrait devant nous, faîte de buis bien taillés était fermée par un ancien portail à la ferronnerie bien tournée. Puis au pied de la porte de la maison, poussait un grenadier, arbre curieux et peu commun dans la région. Il portait de gros fruits rouges qui faisaient plaisir à contempler avec étonnement. Anatole avait pour travailler un grand mulet blanc imposant par sa taille. Un jour qu’il était attelé à un râteau, plus leste que son maître, il parti à toute allure, lui faussant compagnie. Il passa entre les coins de mur sans accrocher et s’arrêta à la barrière. Anatole de s’écrier : « Arrête, fais-tu partie de l’aviation, le mulet ? ». Le ton et la chanson en firent une anecdote inoubliable. Impuissance de l’homme en face de l’animal vainqueur.</span></div>
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<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Aujourd’hui à cet emplacement ce sont M et Mme Texandier qui vous accueilleraient. </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Sortant de cette ferme, un peu en retrait nous arrivions chez « la Suzanne » (Ce la n’est pas péjoratif, seulement une coutume)<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Flaud de son nom, cette grande femme assez alerte menait au champ son petit troupeau de chèvres et de moutons. Elle « binochait » son jardin et ne faisait qu’une piètre récolte. Passée entre plusieurs mains, la maison, subit des transformations qu’améliorèrent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>encore M et Mme Piveteau.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Juste à côté de cette petite et pauvre demeure, j’ai vu vivre, Georges et Marie Flaud, les parents d’Alban. J’ai connu le père, de santé précaire et je revois « la Marie » avec son tablier en sac de jute et son parler étrange. Intrigante cette petite bonne femme car malgré tous ses efforts parlait le patois des abords du Limousin. Eux aussi cultivaient une petite « benasse » et possédaient un mince troupeau de moutons et de chèvres. Marie faisait donc, comme toute femme de maison, du fromage. Elle les faisait sécher dans un petit bâtiment attenant à la maison sur des étagères à sa hauteur, c’est-à-dire assez basses. Un beau jour, elle s’aperçut que ses fromages disparaissaient. Quel pouvait être l’auteur de ce larcin ? Un matin nous nous sommes aperçu que c’était notre petit chien « Bobi » qui filait rapide comme l’éclair vers la route. Le suivant du regard nous l’avons vu se faufiler derrière les grands buis. Il revint sans encombre, fier de sa prouesse. Alors là, nous sommes allés découvrir, le butin de ce caprice canin ! Des fromages entiers et bien alignés. Nous nous sommes empressés de dire à la marie de boucher la chatière du bas de sa porte. La séance fut immédiatement levée et les chabichous restèrent sur l’étagère. Quelle idée de chien !!!</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Les Flaud connaissaient seulement les foires de Ruffec où ils allaient faire certaines emplettes et surtout vendre la laine des moutons. Comme tout le monde à cette époque, ils partaient en carriole avec leur chargement. Le marchand de laine, donnait en échange de cette fameuse « laine de pays » qui n’avait subi aucun traitement ; laine à tricoter, appréciée pour les chaussettes. Mais la plus belle sortie extérieure de l’année, c’était la St Barnabé – un peu endimanchés, je les revois partir en charrette « à l’âne » pour fêter la St Barnabé. Cette grande assemblée où, forains, tirs, manèges, confiseurs, et bien d’autres, attiraient<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la curiosité de tous ces gens trépignant dans la poussière. C’était « Au bonheur d’un jour ».</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Les maisons étaient, et encore aujourd’hui disposées autour d’une petite place, comme si la route s’était élargie. De là, le tambour municipal annonçait les avis du Maire et rassemblait les femmes en priorité. Elles en profitaient pour faire « canton ». oui, c’est ici qu’elles échangeaient les dernières nouvelles et qu’elles les commentaient à souhaits.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Jetant un coup d’œil sur la gauche, une chaumière, où vivait Phillibert Quittet. Célibataire, il n’avait pas de souci pour satisfaire à ses besoins, ses quelques lopins de terre lui suffisaient. Il avait un âne, qui tout à coup faisait entendre ses hi-hans tonitruants et prolongés. Cette bête trimbalait une toison cotonneuse de longs poils emmêlés dégoulinant le long de ses flancs. Son propriétaire d’âge avancé anticipait l’avenir en disant « Que ferons-nous, quand nous serons vieux ? ». Sa mère, c’était la « tisserante » du village. De son métier, se déroulait la toile de chanvre pour la confection des draps, des torchons et des chemises… mesdames, ce n’était point le coton douillet d’aujourd’hui. Les mauvaises langues font encore vilaine réputation à ceux qui existent encore aujourd’hui.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Phillibert avait pour voisins immédiats le vieux couple, Moreau Céline et Gabriel. Ils profitaient d’une façade ensoleillée qui réchauffait leurs douleurs. Ils étaient très âgés et vivaient péniblement, Gabriel avait le cœur fragile et usé. Céline avait un fils et une fille. Elle nourrissait Denis au sein et ma maman a profité comme lui de l’abondance de ce lait maternel. Denis et Antoinette étaient « frères de lait », mais ces pratiques de soi-disant relation fraternelle ne sont plus du goût du jour. Bref, la réalité était là et la bénéficiaire de ce précieux aliment est devenue quasi centenaire à quelques mois près.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Sortant de ce petit « canton » après avoir salué les propriétaires, M. et Mme Gémon qui ont transformé tout ce petit quartier, nous arrivons chez nous.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">C’est aussi un très grand changement. Depuis les arrières grands-parents, Jean et Eulalie, marchands de moutons, la maison s’est agrandie pour abriter plusieurs générations. La cour de ferme, depuis longtemps n’a plus connu ces toits faits de bric et de broc. La ferme devint plus importante, exploitée tour à tour par Cailler, Allement et les occupants actuels Pelletier.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">En face de nous, toujours là, depuis plusieurs siècles, les Coiteux Raymond vivaient comme les autres avec quelques bêtes. Loin derrière les autres voisins, ils ne connaissaient pas l’électricité. Ils y étaient opposés car disait la « Marie Coiteux » ça brûlerait les yeux. Avec le « challeuil » ils ne risquaient rien. La « Marie », je m’en souviens !!!Avec les moyens du bord, elle était tout de suite prête à me donner quelques gâteries. Je voisinais et je m’échappais sans souci de voir arriver une voiture. Je revenais de ma visite avec une pomme, une poignée de noisettes que je portais précieusement dans le coin de mon tablier. La « Coiteux » était contente et moi aussi. Gaston Raymond, son fils, occupa la maison encore longtemps, seul. Ce célibataire, curieux se cachait pour voir et écouter ce qui se passait. Mais ce défaut ne le rendait pas médisant ; après tout, pour lui, c’était peut être sa seule distraction !!! Ses ânes ne pouvaient lui parler, alors …</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Mon tour de piste n’est pas terminé et je poussais la porte grinçante de ma grand-tante Véronique Lavauzelle. Passant par l’écurie, je lui portais très souvent, un peu du repas que ma grand-mère Alice avait préparé. D’une gentillesse naturelle, d’une grande bonté, de temps en temps, elle cherchait avec ses maigres moyens à me faire plaisir.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Le marchand ambulant de légumes, fruits, sardines passait dans le village. M. Duchazeau distribuait sa marchandise aux ménagères qui en avaient besoin et c’est ici que ma tante Véronqiue achetait pour moi soit une pêche, une pomme ou une banane. Elle était si heureuse de me l’offrir !!! Je la revois souriante et son sourire laissait entrevoir une rangée de dents blanches, alignées à la perfection. Elle n’a point connu le dentiste, cette pauvre femme !!! Pour mémoire, c’était la mère d’Hildevert et d’Albéric Lavauzelle. Elle m’aimait bien et moi aussi je l’aimais beaucoup et j’en parle encore souvent avec émotion. Dans cette petite demeure sont venus vivre Léonide et Marie Picaud. Assez rapidement Marie devint veuve avec ses soucis quotidiens. Elle allait en journée pour laver. </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Mais elle aidait aussi à la cuisine de cochon. Denis Moreau avait tué la bête, la veille eu matin, et alors c’était tout un cérémonial. Les tripes et les boudins qu’elle enfilait avec maîtrise la rendait indispensable. Les grillons, la graisse étaient mis au feu et cuisaient longtemps. Après plusieurs heures, je la voyais plonger le doigt dans ce liquide bouillant. </span></div>
<br />
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Marie, tu vas te brûler !!! </span></div>
<br />
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="margin: 0cm 0cm 10pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Mais non, tu vois, elle est cuite, je ne sens rien. </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Drôle de thermomètre qui s’avouait infaillible.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Plus âgée, pour nos enfants elle avait succédé à la tante. Ils revenaient en scandant fortement « Picaud, Picaud, gâteaux, gâteaux !!! » On ne peut oublier cette affabilité qui cachait parfois bien des soucis. Marie, tous, nous t’avons aimé !!!</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">La femme de Denis Moreau, Odette, a laissé le voisinage dans la tristesse, emportée par un mal sans rémission.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Voici notre village, plus peuplé autrefois qu’aujourd’hui. Un peu éloigné du centre « le Bourg », nous sommes la petite banlieue, le faubourg. Ne nous laissons pas oublier, je ne dirais pas ignorer, car nous faisons partie de cette communauté. Souvent les nouvelles ne viennent pas jusqu’à nous mais il faut reconnaître qu’il en est de même pour les autres panneaux d’affichage. Ils sont tous si pauvres en informations intéressantes et ce quand ils existent encore.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: Calibri;">Nous aimons notre « Petite Village de la Croix-Geoffroy ». </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: Calibri;">Nous avons notre fierté et nous devons tous penser</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Qu’il a été</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-tab-count: 2;"> </span>Qu’il est</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Qu’il sera dans les jours à venir. </span></div>
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-62089567956653920052011-05-20T15:25:00.001+02:002011-05-20T16:01:24.031+02:00Sécheresses et calamités à Courcôme (Charente)<span style="font-family: Calibri;"><em>« Avril 2011 – deuxième mois d’avril le plus chaud depuis 1900 – Mois d’avril exceptionnellement chaud, sec et ensoleillé. »<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« Sécheresse – Le spectre de 1976 se rapproche »</em></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Quelques titres de la presse écrite récente nous alertent sur les dangers de la sécheresse mais revenons sur le passé et quelques années noires pour la campagne Courcômoise.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Les sécheresses reviennent régulièrement toucher la France ; les plus récentes accompagnées parfois de périodes de canicules sont les suivantes :</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">1874, 1906, 1911, 1921, 1945, 1947, 1949, 1953, 1957, 1964, 1976, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992 et la plus récente en 2003 avec la canicule du mois d’août.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Souvenons- nous de celle de 1976 avec pas ou peu de pluies entre les mois de décembre 1975 et août 1976 et un rendement diminué de moitié pour les récoltes de céréales.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Outre les périodes mentionnées ci-dessus, localement en 1893 et 1895, les archives communales évoquent les problèmes liés à la sécheresse, ainsi ;</span><br />
<br />
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Le 18 juin 1893</b> – Le Maire donne connaissance d’un courrier de M le Sous-préfet par lequel un groupe de propriétaire de Charmé tentant à obtenir la suppression de la vaine pâture dans la prairie naturelle dite de la Fosse des Marias de Roussillon. Le Conseil considérant la grande disette des fourrages et la sécheresse toujours croissante et qu’il est indispensable de maintenir cette prairie.</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt;"><span style="font-family: Calibri;">Le Maire propose d’adresser à M. le Sous-préfet une réclamation tendant en raison de la pénurie des récoltes, il soit ordonné un dégrèvement aussi large que possible sur le montant de l’impôt foncier. Le Conseil approuve cette demande, car les dégâts des récoltes causés par la sécheresse sont toujours persistants, énormes et irréparables et vont causer de grande misère dans la population. </span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Le 19 août 1893</b> – Le Maire donne lecture d’une lettre de Monsieur le Préfet en date du 14 août dernier invitant le Conseil à délibérer sur les moyens les plus efficaces pour venir en aide aux agriculteurs de la commune de Courcôme éprouvée par la sécheresse…</span></div><div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><br />
</div><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;"> -</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Le 27 septembre 1895</b> – le Maire prend l’arrêté municipal suivant :</span><br />
<br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt;"><span style="font-family: Calibri;">Considérant la persistance de la grande sécheresse qui sévit actuellement sur notre région,</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt;"><span style="font-family: Calibri;">Considérant que les mares et puits communaux sont, sinon desséchés, mais que les eaux en sont très basses,</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt;"><span style="font-family: Calibri;">Considérant que l’abreuvage des animaux à ces sources devient de plus en plus nécessaire par suite que les puits et citernes des habitants sont en grande partie taris et que la consommation d’eau s’accroît chaque jour. Ne pouvant prévoir la fin de cette sécheresse M le Maire estime à son grand regret qu’il est urgent dès lors d’user de certaines mesures dans le but <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’économiser l’eau spécialement pour les lessives des familles et de leurs animaux domestiques.</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-align: center;"><span style="font-family: Calibri;">Arrêtons</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Article 1 – Il est défendu d’aller laver les lessives au lavoir public jusqu’à ce que l’effet de la pluie soit venu augmenter d’une manière suffisante, les eaux de la fontaine qui alimente ledit lavoir.</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Article 2 - Il est également défendu aux étrangers de la commune de venir puiser de l’eau et de laver les lessives à ce même lavoir.</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Article 3 – Le présent arrêté sera communiqué à Messieurs les Maires des communes avoisinantes afin que leurs administrés susceptibles d’aller y satisfaire les lessives n’en n’ignorent pas l’arrêté.</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Article 4 – Les contrevenants au présent arrêté seront constatés par procès verbaux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et poursuivis conformément aux lois.</span></div><br />
<div class="MsoListParagraphCxSpLast" style="margin: 0cm 0cm 10pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18pt;"><span style="mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-family: Calibri;">-</span><span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";"> </span></span></span><span style="font-family: Calibri;">Article 5 – Le garde champêtre est chargé de surveiller sévèrement et de tenir la main à l’exécution du présent arrêté.</span></div><div style="text-align: center;">----------</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Parfois ce sont les orages accompagnés de grêle qui détruisent les récoltes comme le 06 juin 1891.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-family: Calibri;">Extrait du conseil municipal en date du 08 juin 1891.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">L’orage du 06 juin a complètement détruit les récoltes de toutes natures sur plus des ¾ du territoire de la commune. Un pareil sinistre jetant toute la population dans une profonde misère et demandant des secours.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Le Conseil au vu des grandes pertes causées par l’orage de grêle et la misère qu’il occasionne<span style="mso-tab-count: 1;"> </span>aux habitants, estime pour ces motifs le dégrèvement des impôts pesant sur la commune et demande plusieurs secours pour les sinistrés et prie l’Autorité Supérieure de faire toute diligence auprès du Gouvernement pour venir en aide car les pertes étaient évaluées à 350 000frs approximatif par le Conseil.</span></div><div style="text-align: center;">---------</div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-family: Calibri;">Et certaines années, il a fallu affronter l’explosion de la population des campagnols et les ravages qui en ont découlé comme en 1904 et 1913.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong>Conseil du 09 mars 1904</strong> – le Maire expose au Conseil que les rats (dit campagnol) ont complètement rongé les récoltes de toute nature, les propriétaires ont de ce fait éprouvé de lourdes pertes et les plaçant dans des situations gênantes, les rongeurs existant depuis toujours et par conséquence, ils ne pourront se crier aucun secours pour payer leurs redevances à l’Etat.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Le Conseil considérant que la perte de récolte est totale sur l’étendue du territoire de la commune, que la destruction par le virus ne peut être faite maintenant d’une manière avantageuse à cette époque, que les récoltes de printemps seront détruites ; Le Conseil demande à ce que la contribution foncière de la commune soit dispensée au prorata de payer les impôts<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour l’année 1904.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><strong>Conseil du 11 mars 1904</strong> – le maire informe du mal causé aux récoltes, aux semis d’hiver et de même qu’aux prairies naturelles par les rongeurs. Le Conseil considérant que le nombre de campagnol est toujours croissant et que ce fléau pourrait par la suite engendrer la famine, s’il n’est pas apporté de remède, la commune a 19850 hectares et demande à l’administration les 1 200 bouteilles de virus pour cette superficie. Cette dépense serait de 5fr par bouteille et s’élèverait, virus et appâts, à la somme d’environ 9040fr. Le Conseil prie l’autorité supérieure de bien vouloir assurer la commune qu’elle sera couverte pour cette dépense.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><strong>Conseil du 10 novembre 1913</strong> – Le Maire attire l’attention du Conseil sur les ravages causés aux récoltes par les campagnols. Le Conseil considérant qu’une grande partie du territoire de la commune est envahie par les campagnols et qu’ils dévastent les récoltes de toute nature – invite les propriétaires fermiers d’avoir à procéder à leur destruction au moyen de noix toxiques, à cet effet de se faire inscrire au secrétariat de la Mairie en vue de l’obtention de la subvention et du remboursement de la valeur de la graine constatée.</span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-65678016005770205512011-05-14T21:18:00.000+02:002011-05-14T21:18:36.043+02:00La brocante à Tusson<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaHtvdkft1i_gSFYD7zPeqvPERl1zvd3c4xZf_981be3oLsEvspPtMjT6FmD6REes2Mt0Xlw2lkbTrA1MMEs6tcbW5H0FrX_9nOgOnCpsAxNW6yv1UjXPHptTPRPUEYUUg2UOiFyXIjAo/s1600/Tusson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaHtvdkft1i_gSFYD7zPeqvPERl1zvd3c4xZf_981be3oLsEvspPtMjT6FmD6REes2Mt0Xlw2lkbTrA1MMEs6tcbW5H0FrX_9nOgOnCpsAxNW6yv1UjXPHptTPRPUEYUUg2UOiFyXIjAo/s1600/Tusson.jpg" /></a></div><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">A Tusson village voisin de Courcôme, en ce jour du 3 avril c’est le grand branle-bas.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">La brocante s’installe très tôt, alors que le soleil un peu paresseux monte lentement à l’horizon. La fraîcheur du matin rappelle aux premiers arrivés que l’été n’est pas encore là.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Les organisateurs, c'est-à-dire « le Club de l’amitié » sont présents pour diriger et placer les exposants. Chacun d’entre eux doit payer son banc et rester là où il est placé. Commencer à se déplacer selon son gré, c’est l’encombrement fatal !!!</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Déjà, on voit arriver des acheteurs déterminés à trouver l’objet de leurs désirs avant que d’autres envieux ne leur ravissent.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Y-a-t’il de bonnes affaires à conclure à Tusson ? Sûrement car toute la journée la foule sera nombreuse.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Le déballage s’est installé petit à petit et devant les yeux des visiteurs s’étalent les objets les plus hétéroclites. Pour certains il faut même oser les présenter au public.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">A la hauteur de la vue, installés sur une table à tréteaux, on peut voir, fouiller, toucher le vieux linge, les livres et revues anciennes.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Les vieilles montres voisinent avec de modestes colliers de perles ordinaires. </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Ce qui semble plus précieux est présenté dans une vitrine : « On ne touche pas ! »</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Des jouets d’enfants, en bois, en plastique, semblent supplier les mains innocentes qui se hasardent pour toucher. Les vieux cadres rappellent l’attitude figée dans leurs beaux habits, des générations passées. On recherche dans les cartes postales les vues anciennes disparues depuis longtemps.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Plus loin, sur un autre étal, les vieux cuivres un peu déformés ou intacts attirent l’œil des amateurs. Peut-être sont-ils là pour faire revivre les batteries de cuisine des arrière grands-parents. </span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Les moines, chauffe-lits ne parlent point à ceux qui connaissent la douceur des maisons chauffées l’hiver.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Parfois, on entend quelques voies criardes vanter tel ou tel article. Les curieux s’approchent, écoutent, regardent et repartent. D’autres demandent : « A quoi çà servait Monsieur s’il vous plaît ? ». Et voici notre vendeur déclamer avec force arguments la destination et l’utilité incontestable de son objet.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Mais comme dans toute autre transaction l’acheteur aime examiner, comparer, faire remarquer les défauts bien dissimulés. Il tourne et retourne l’article entre ses mains, essaie de marchander. Le vendeur est attentif et ne veut en rien céder alors on ne fait pas affaire et on repart.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Les hommes s’intéressent particulièrement aux outils. Trop lourds, certains sont à même la route – parfois en désordre, habillés de rouille, sortis sûrement d’un tas de ferraille. Le regard plongeant des passants découvrent aussi ces « gisants » frottés, huilés qui sensibilisent les curieux. Y aurait-il quelques bricoles surgies d’un autre temps et que l’on ne retrouve plus, par exemple : bouton électrique en porcelaine, loquet de porte au décor floral, abat-jour tulipe, etc…</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Quelques personnes recherchent un petit outil perdu ou égaré.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">On dit aussi, j’avais le même et le grand-père d’expliquer à son petit-fils, ce à quoi il servait, comment on le tenait pour travailler « leçon du passé » qui éveille bien des souvenirs de fatigue. Vois-tu fiston, c’était du « tout fait main ».</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Les rues sont devenues étroites car la foule afflue, mais vaillamment on les arpente à nouveau, jusqu’à retourner à l’objet remarqué.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Peut-être se laissera-t-on tenter ? Il se peut aussi que l’on n’ait pas tout vu la première fois !</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Le beau temps réjouit camelots et organisateurs car les prévisions météo n’étaient pas des plus engageantes et chacun avait scruté le ciel, d’un œil inquiet.</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Tout s’est bien passé. Les gens se sont rencontrés, depuis longtemps ils ne s’étaient pas vus. Bonne occasion pour s’enquérir des nouvelles de la famille, du voisinage.</span></div><div style="text-align: justify;"> <span style="font-family: Calibri;">Qui oubliera de venir, attiré par l’odeur des grillades, casser la croûte ? En bon charentais, faut bien manger une goulée, boire un coup. Puis un café ne fera point de mal. Les dames du club, charmantes hôtesses ne demandent qu’à vous servir. </span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">De cette journée chacun a-t-il trouvé son compte ? En tous cas. Merci ! et à la prochaine !!! </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOCblWBDfZMxG31dcBgD0MmVP0215t9Mg3-PHAbDXeA3qzVHU1TjrdPdgjUHAHJEK1QQLffmOASwSh91FIhgBwDas8kio7lf8nLX0N18Nr_VdZq38rKdXweIwpK87QRmgEjcTsy5iy3_0/s1600/Prieur%25C3%25A9+Tusson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOCblWBDfZMxG31dcBgD0MmVP0215t9Mg3-PHAbDXeA3qzVHU1TjrdPdgjUHAHJEK1QQLffmOASwSh91FIhgBwDas8kio7lf8nLX0N18Nr_VdZq38rKdXweIwpK87QRmgEjcTsy5iy3_0/s1600/Prieur%25C3%25A9+Tusson.jpg" /></a></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-4389000932920016222011-05-13T21:31:00.001+02:002011-05-13T21:35:52.950+02:00Mon œil au printemps !!!<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Vous allez penser, il est donc toujours là, cet œil, approuvé ou maudit !!!</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Qu’importe, cette année, exceptionnellement, la saison est vraiment très précoce.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les épines noires ont fleuri de très bonne heure et en suivant la parure blanche des aubépines est apparue. Les arbres fruitiers ont mis les bourgeons et déjà la future récolte s’annonce.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Des bois des Bourbons aux Couradeaux, la masse verte de nos canopées locales rappelle que la nature les a parés avec générosité.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Un peu partout dans nos chaumières, les murets, les cours, les allées se transforment sous la main verte des jardiniers. Les légumes sont semés, plantés. Et les fleurs ne sont pas en reste. Chacun de s’affairer pour que les pensées qui ont succédé aux tulipes puissent garnir les vasques et les jardinières. Géraniums, pétunias, bégonias, exposent au soleil la variété de leurs tons foncés ou clairs.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Ce feu d’artifice de couleurs va réjouir les yeux et mettre de la gaité dans le village. Les rois des balcons retombent gracieusement et forment une corolle autour des jardinières.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Dans les plates bandes et les massifs on s’efforce de disposer avec beaucoup de goût les couleurs.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les pelouses sont tondues et les haies bien taillées.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">A ce propos, visitant les villages voisins, on regarde bien sûr et on remarque ! Que peut-on voir qui nous pose question lorsque l’on retourne chez nous ? Selon le dire, non, plutôt la pensée, nombre d’habitants portent quelques critiques sur le manque d’élégance des palissades qui ornent les entrées du bourg.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Normalement, point besoin de paysagiste, le bon sens suffit. Quelles directives fait-il attendre ? L’élu responsable devrait y mettre œil. Ce n’est qu’une suggestion. </span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Patrimoine, toi qui es vanté sous toutes les formes par tant et tant de monde, chez nous où es-tu ?</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Pas besoin d’un grand inventaire pour en faire le tour. Visiteur, vous ne le trouverez pas mis en valeur. Vous pourrez seulement admirer les décorations florales de la mairie et dire c’est beau. C’est vrai, bien vrai !!! Seul bémol, la dernière cabine téléphonique de Courcôme qui comme à chaque printemps est envahie par le chèvrefeuille et ce juste en face de la mairie.<o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikyK0uU8IiRDoUtAYmi2H7GJ-5Y1BFkZwS1abMHsaSHd-g8aKKYSjumTqfjGYjtcumLjKNK0U3rRunHXUsFc5Rog6z0LyVrHklBVtGlZJiNvPdlU3WB-2dsNVdL7K4q6yab8HWbmGx3aM/s1600/DSC06310.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikyK0uU8IiRDoUtAYmi2H7GJ-5Y1BFkZwS1abMHsaSHd-g8aKKYSjumTqfjGYjtcumLjKNK0U3rRunHXUsFc5Rog6z0LyVrHklBVtGlZJiNvPdlU3WB-2dsNVdL7K4q6yab8HWbmGx3aM/s320/DSC06310.JPG" width="320" /></a></div><div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Mais, si de bon droit, vous ne pouvez pas oublier ce monument classé par les beaux-arts depuis très longtemps, l’église, vous admirerez le chef-d’œuvre d’architecture, mais de grâce fermez les yeux sur le parvis. Que dit-on, il n’y en a pas !!! Aucune limite avec la route.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Le beau clocher. Va-t-il tenir longtemps encore et retrouver son coq ?</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
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<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtr-2exGlzarKoRaRXAYlav8AnvS8kCCbcbV6022DAEUox9WfYcrWY_M6uWsOTJz3YrVAjvz4Zre1LS5zAtCBh0yymQaOEhiHGacKy4ROt-5m2QR9jHwl11MFrnPVgtX52xkmUU_aS3RM/s1600/coq+clocher+%25C3%25A9glise.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtr-2exGlzarKoRaRXAYlav8AnvS8kCCbcbV6022DAEUox9WfYcrWY_M6uWsOTJz3YrVAjvz4Zre1LS5zAtCBh0yymQaOEhiHGacKy4ROt-5m2QR9jHwl11MFrnPVgtX52xkmUU_aS3RM/s200/coq+clocher+%25C3%25A9glise.jpg" width="176" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGxPxW15xFQh9mU0aYQJZpqOr8BlonGMiU3wi9Qkd5BOwYqq75zscL_UcXRRsiSlrz8-kMC3t7xRAwYpomo2WxTCkRyfgGVbCjMnxPF6xO_IcMDR-EuXOGGlpOxYxq-tvuw3Vk_lCbeRo/s1600/coq+Eglise+en+couleurs.bmp" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGxPxW15xFQh9mU0aYQJZpqOr8BlonGMiU3wi9Qkd5BOwYqq75zscL_UcXRRsiSlrz8-kMC3t7xRAwYpomo2WxTCkRyfgGVbCjMnxPF6xO_IcMDR-EuXOGGlpOxYxq-tvuw3Vk_lCbeRo/s200/coq+Eglise+en+couleurs.bmp" width="166" /></a></div><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGxPxW15xFQh9mU0aYQJZpqOr8BlonGMiU3wi9Qkd5BOwYqq75zscL_UcXRRsiSlrz8-kMC3t7xRAwYpomo2WxTCkRyfgGVbCjMnxPF6xO_IcMDR-EuXOGGlpOxYxq-tvuw3Vk_lCbeRo/s1600/coq+Eglise+en+couleurs.bmp"><span style="color: #cc3300; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-no-proof: yes; text-decoration: none; text-underline: none;"></span></a><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt;"><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
</div><br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Pourquoi avoir attendu si longtemps et risqué de voir la note des réparations monter en flèche. Bien d’autres vestiges des siècles passés ont été voués aux gémonies. Est-ce de l’indifférence, de l’argent qui manque ? Qu’on nous le dise !!!</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span></div><br />
<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Et parmi toutes les belles fleurs de la commune, regardez et ne pensez pas à mal. Ce ne sont que des constations et quelques suggestions issues d’un regard jeté chez nos voisins !!!</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><o:p></o:p></span></span><br />
<br />
<span style="color: #333333; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">La Javasse.</span></span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"> </span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-54345561533754903342011-05-13T20:42:00.000+02:002011-05-13T20:42:45.367+02:00La salle socioculturelle de Courcôme<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;">Mieux que "Courcôme-infos", "La Charente-Libre" vient de nous annoncer qu’il y aurait parait-il comme une idée dans l’air.</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;">Chose exceptionnelle, serait caché sous cape le nom futur de notre "salle des fêtes".</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;">Si vous ne saviez pas, depuis longtemps cette possible appellation "La Micheline" courait dans la bourgade </span><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%;">pour désigner ce lieu</span><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;">. Tout le monde s’est bien rendu compte que depuis sa naissance cet enfant chéri est le bébé des époux Duchiron.</span></span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><br />
<br />
</span><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;"><span style="font-family: Calibri;">Madame s’active toute maternelle à surveiller de très près les moindres, que dis-je les infimes traces du passage des locataires. Comme dans une famille elle se réserve cette charge bien qu’elle n’y soit nullement déléguée.</span></span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><br />
<br />
</span><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;">Cette structure un peu moderne est là près de l’église romane Notre-Dame de Courcôme et maintenant nos finances contribuent à tous les frais qu’elle entraîne.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG1iWcRE3MoPsIwkivpkI4an0ugfCGcZJcqxADCDJYwUd7k9mVYYKqvVIfCoy1-tT8bnMJ6eHjdNT-aYsrV5eMqL31pn16TS57z4OFWj_fFgTjdMnN3XioFEXiU8MoakLmZo528pGoBZY/s1600/DSC06311.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="163" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgG1iWcRE3MoPsIwkivpkI4an0ugfCGcZJcqxADCDJYwUd7k9mVYYKqvVIfCoy1-tT8bnMJ6eHjdNT-aYsrV5eMqL31pn16TS57z4OFWj_fFgTjdMnN3XioFEXiU8MoakLmZo528pGoBZY/s320/DSC06311.JPG" width="320" /></a></div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtqz6Ga5KpaKbi0jYB_MpQb5U8BuDKl7f0klaov8_NyH2vInfeeoyW7qdG0RLUXdAzTbo6kcJE2v7EDo8HD2QCROUVPAPMu1IpJBZ8aVUhOVhiQOlFiHjPCxXnzaLx01u9MGls1W1iTik/s1600/DSC06311.JPG"><span style="color: #cc3300; text-decoration: none; text-underline: none;"></span></a><o:p></o:p></span></div><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;">Grandiose, tout le monde le pense et utile à moindre frais aurait été bien.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #333333; font-size: 10pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: Arial;">Mais Courcôme est à l’honneur, on en retire de la gloire et de la fierté.</span><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;"><a href="http://www.charentelibre.fr/2011/05/10/passion-theatre-a-courcome,1035148.php"><span style="font-family: "Calibri","sans-serif";"><span style="color: blue;">http://www.charentelibre.fr/2011/05/10/passion-theatre-a-courcome,1035148.php</span></span></a><o:p></o:p></span></div><span style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 115%;">La Javasse<o:p></o:p></span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-63982847283755371742011-05-09T23:44:00.004+02:002011-05-20T09:33:35.828+02:00Villefagnan. Après l'éolien.... le solaire arriveVillefagnan a vu l'arrivée de l'énergie éolienne dans les communes qui l'entourent mais depuis quelques jours c'est l'effervescence dans Villefagnan même. <br />
En effet, comme le montre la photo ci-jointe un immense panneau solaire est en cours d'installation sur le terrain en face de la déchèterie CALITOM.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHudkTNL6oAY3gdg2I3N3tbLn2_kG4I8JD3b4lVDmkRBIkzkg97Uu95pMibVsyeTLqHeuVQiPczWP6geZa8s3KVaGpmNrRV4XRS74iy1gJ3ge2yzFyGrrU-kqIK_rtd-r96bTR421LDAg/s1600/P090511_16.500001.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="166" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHudkTNL6oAY3gdg2I3N3tbLn2_kG4I8JD3b4lVDmkRBIkzkg97Uu95pMibVsyeTLqHeuVQiPczWP6geZa8s3KVaGpmNrRV4XRS74iy1gJ3ge2yzFyGrrU-kqIK_rtd-r96bTR421LDAg/s320/P090511_16.500001.JPG" width="320" /></a></div><br />
Je laisse le soin à Monsieur Baudoin, correspondant de la Charente Libre et du journal l'Avenir de Ruffec de nous expliquer dans un prochain article, les caractéristiques de cet édifiant assemblage de panneaux solaires.<br />
<br />
<a href="http://www.charentelibre.fr/2011/05/20/villefagnan-plein-soleil-sur-la-zone-artisanale,1036795.php">http://www.charentelibre.fr/2011/05/20/villefagnan-plein-soleil-sur-la-zone-artisanale,1036795.php</a><br />
<br />
&&&&&<br />
Installation des panneaux terminée (photo prise le 15 mai 2011)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgikJQYzb3RmxSWZaCAJSEIexLzjqViSYQKCcX0Ejp8_hET_-Pk2YxluL4ZeH_Rd16LFD7KsTDdMmrXu7rjc_rqOnkVKvIWQdy76S_1N3Pv2d9nXkqpzaQ7h9UZDzE3Xd8Xahe5Gt4rKis/s1600/DSC06313.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgikJQYzb3RmxSWZaCAJSEIexLzjqViSYQKCcX0Ejp8_hET_-Pk2YxluL4ZeH_Rd16LFD7KsTDdMmrXu7rjc_rqOnkVKvIWQdy76S_1N3Pv2d9nXkqpzaQ7h9UZDzE3Xd8Xahe5Gt4rKis/s320/DSC06313.JPG" width="320" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-90479587025058572812011-05-08T21:14:00.001+02:002011-05-08T21:48:11.611+02:00Vieillesse, Vieillesse !!! <span style="font-family: "Georgia","serif";">Ce mot nous stresse.<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">De nombreuses années<o:p></o:p></span></div> <span style="font-family: "Georgia","serif";">Déjà écoulées<o:p></o:p></span><br />
<br />
<span style="font-family: "Georgia","serif";"> Ont fait de nous des sages.<o:p></o:p></span><br />
<br />
<span style="font-family: "Georgia","serif";"> Aussi on peut déclamer ce vieil adage :<o:p></o:p></span><br />
<br />
<span style="font-family: "Georgia","serif";"> « Si jeunesse savait –<o:p></o:p></span><br />
<br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Si vieillesse pouvait »<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Voici qu’à cet âge<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Le soleil se cache d</span><span style="font-family: "Georgia","serif";">errière les nuages.<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">La santé devient fragile<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Plus rien n’est facile !<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Cependant, de notre volonté<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Naissent d’autres opportunités.<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Un peu de temps pour écouter,<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Pour admirer et se rappeler.<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Entretenir son esprit et ses mains<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Pour être présents le lendemain<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Si parfois, pénible est le chemin<o:p></o:p></span></div><br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"><span style="font-family: "Georgia","serif";">Sachons, quand même, sourire à nos voisins.</span></div><div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: center;"></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: left;"><span style="font-family: "Georgia","serif";"><o:p><em>Petit poème de Marie-Josèphe PELLETIER</em></o:p></span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-62713266548529380142011-03-28T22:44:00.002+02:002011-03-29T13:51:16.229+02:00Poursuivons notre voyage<span style="font-family: Calibri;">Poursuivons notre chemin, après l’ancien passage à niveau de la Tachonnerie, à quelques centaines de mètres, nous arrivons dans une petite vallée en forme de cuvette coincée entre la voie ferrée et les bois.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Une pente des deux côtés donne à l’eau de pluie le moyen<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de s’écouler et de stagner parfois dans le chemin.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Un large fossé creusé le long de la voie ferrée achemine l’eau en dessous par le « pontille ». C’est un petit pont, caché, d’une maçonnerie superbement montée avec une voûte. Ce pontille ne peut être accessible que vraiment courbé, à 4 pattes. L’eau s’y enfile pour se disperser du côté des « Bois de la Fourchine ».</span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqA5fvD4vA4r_FX4N6DsYz4xm101NKS4ufALtp2b7ozQsYmkp_tQv-cjXX8Zy4G_vHQviXUAUHsCnEHmaSA8Gbec0yZ3T7eNGBdvKwUS1TtFglWiYPoObW_DHcXDaCUOcMh_SoNBGv1_Q/s1600/SDC10811.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqA5fvD4vA4r_FX4N6DsYz4xm101NKS4ufALtp2b7ozQsYmkp_tQv-cjXX8Zy4G_vHQviXUAUHsCnEHmaSA8Gbec0yZ3T7eNGBdvKwUS1TtFglWiYPoObW_DHcXDaCUOcMh_SoNBGv1_Q/s320/SDC10811.JPG" width="320" /></a><br />
<span style="font-family: Calibri;">Quelques jeunes bergères hasardeuses y ont traversé avec leurs chèvres et étant donné l’épreuve de solidité qu’il subissait depuis longtemps, elles n’avaient rien à craindre. Par contre, y rester coincé n’était pas à exclure !!! Plus de pontille, plus de voie ferrée. Petit, mais très important, il a fait ses preuves.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mais, ce petit bijou a un émule beaucoup plus important entre La Faye et Courcôme. Nombre de personnes connaissent le « Pont de 4 mètres ».</span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwy9xCflN1G_nQRqSkN_jTd-rTRx3yBUg0G12z55n210upSNHv0x-NxZiEZkf3Je-tCqFp_XnbVZhZN4-DQS1KzsLsZRjsEKLVL5v7Cay0y6nGw5cfIYKqRDXCXebpohmdMDPaE-T_KDU/s1600/SDC10818.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwy9xCflN1G_nQRqSkN_jTd-rTRx3yBUg0G12z55n210upSNHv0x-NxZiEZkf3Je-tCqFp_XnbVZhZN4-DQS1KzsLsZRjsEKLVL5v7Cay0y6nGw5cfIYKqRDXCXebpohmdMDPaE-T_KDU/s320/SDC10818.JPG" width="320" /></a><br />
<span style="font-family: Calibri;">Imposant par sa hauteur, par son architecture, il soutenait autrefois la ligne de Roumazières – Niort via Ruffec. Malheureusement, depuis la fermeture de cette ligne de chemin de fer, des pelles et des pioches et ensuite des engins modernes sont venus à la chasse des gravats des contreforts à sa droite et à sa gauche.</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Cette dégradation a du subir une interdiction formelle car il semble que tout se soit arrêté.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Admirons avec respect le travail du passé car nous pensons qu’ici il a coulé beaucoup de sueur.</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-30033486141363675172011-03-23T22:08:00.002+01:002011-03-24T13:53:02.251+01:00Le chemin de fer à Courcôme<span style="font-family: Calibri;">La ligne Orléans-Bordeaux qui traverse la commune de Courcôme a été ouverte en 1846 par la Compagnie du chemin de fer d’Orléans à Bordeaux. Cependant la section Poitiers-Angoulême n’a été ouverte que le 28/07/1853 presque un an après<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la fusion de cette compagnie avec la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.</span><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSzWNjZU3V_tz-MwGo41Nax-bPevP0SYmaFIXnaWRJxUJAZOusT40unBVZsfyAe_jcNb9SLgythoDV61nMn78-d5DDXXEXJEn5IOlLZ1BqNzgP1N_LCZ9_gpMb3_P15abmdJm1NtX5yVQ/s1600/Bordeaux-Paris_in_8_hours_%25281897%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSzWNjZU3V_tz-MwGo41Nax-bPevP0SYmaFIXnaWRJxUJAZOusT40unBVZsfyAe_jcNb9SLgythoDV61nMn78-d5DDXXEXJEn5IOlLZ1BqNzgP1N_LCZ9_gpMb3_P15abmdJm1NtX5yVQ/s320/Bordeaux-Paris_in_8_hours_%25281897%2529.jpg" width="218" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Affiche Paris-Bordeaux en 8 heures (1897)</td></tr>
</tbody></table> <br />
<span style="font-family: Calibri;">La SNCF a elle été créée le 01 janvier 1938 et l’établissement public RFF (Réseaux Ferrés de France) a lui été créé en février 1997.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;"> *#*#*#*#*</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">En 1892 la commune de Courcôme émet le vœu auprès du Conseil Général de l’établissement d’un arrêt de trains sur son territoire entre la gare de Ruffec et la station de Moussac.</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Séance du Conseil général en date du 25 avril 1892</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">" Un vœu signé par MM. Auguste Brothier, Arnous, Théophile Brothier, d’Hémery, Laroche-Joubert, Marigné et Martell ainsi conçu :</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Les conseillers généraux soussignés ont l’honneur de prier le Conseil général de vouloir bien émettre le vœu qu’il soit établi par la compagnie du chemin de fer d’Orléans une halte pour les trains omnibus à la maisonnette n° 266, desservant ce passage à niveau, dit de Gensac, sur le territoire de la commune de Courcôme, à 500 mètres du chef-lieu de cette commune, et qui se trouverait à peu près à égale distance de la gare de Ruffec et de la station de Moussac.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">La création de cette halte, vivement sollicitée par Courcôme, l’est également par sept communes du canton de Villefagnan et par une commune du canton de Ruffec…</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Comme elle ne serait ouverte qu’aux voyageurs, elle n’entraînerait aucune dépense, le garde-barrière pouvant très bien, comme ailleurs, délivrer les billets, et la compagnie verrait augmenter ses recettes par suite des facilités plus grandes de transport, offertes tant aux voyageurs ordinaires qu’aux nombreux marchands de bestiaux domiciliés dans les communes intéressées.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Il suffirait d’annexer à la maison du garde-barrière un abri pour les voyageurs. Les frais de construction seraient peu élevés, et le conseil municipal de Courcôme offre à la compagnie d’y participer…."</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Cette demande avait été transmise à M. le Ministre des travaux publics et après examen de cette proposition par MM. Les ingénieurs du contrôle du réseau d’Orléans découvrons la réponse apportée par ceux-ci et la réponse apportée par le Conseil Général de la Charente :</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">« La gare de Ruffec et la station de Moussac sont distantes de 9, 800 kms, seulement, et que le sectionnement de cette distance relativement faible ne pourrait être justifié que par la nécessité de desservir un centre important de population ou d’industrie. Or, MM. Les ingénieurs déclarent que le trafic probable des voyageurs et celui des marchandises à l’arrêt réclamé ne suffiraient pas à couvrir les frais d’exploitation.</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Dans ces conditions, et étant données les sujétions qu’occasionnerait la mesure sur une ligne aussi fréquentée que celle de Paris à Bordeaux, M. le Ministre des travaux publics reconnaît, avec les fonctionnaires du contrôle, qu’il n’y a pas lieu d’insister auprès de la compagnie d’Orléans dans le sens de la demande formulée. »</span></div><div style="border-color: currentColor currentColor windowtext; border-style: none none solid; border-width: medium medium 1pt; mso-border-bottom-alt: solid windowtext .75pt; mso-element: para-border-div; padding: 0cm 0cm 1pt;"><div class="MsoNormal" style="border: currentColor; margin: 0cm 0cm 10pt; mso-border-bottom-alt: solid windowtext .75pt; mso-padding-alt: 0cm 0cm 1.0pt 0cm; padding: 0cm;"><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrnGi_H-w3MBYwrOKSGi5Az2ll10KAdLvx-9WlC74sDJ6MJ0ss-INgU6lvgx-Os2a_6L5tX8vibIc94u3bkuHK0CoEIITnOH1Ann8cMiicJGLPViML9jOr6bXXYwd6tIY1nP0M5uVTGu4/s1600/1892+arr%25C3%25AAt+train.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrnGi_H-w3MBYwrOKSGi5Az2ll10KAdLvx-9WlC74sDJ6MJ0ss-INgU6lvgx-Os2a_6L5tX8vibIc94u3bkuHK0CoEIITnOH1Ann8cMiicJGLPViML9jOr6bXXYwd6tIY1nP0M5uVTGu4/s400/1892+arr%25C3%25AAt+train.JPG" width="371" /></a></div><span style="font-family: Calibri;"> *#*#*#*#*</span></div><br />
<span style="font-family: Calibri;">Extrait du livre « itinéraire de Tours à Bordeaux »</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Avant d’y arriver et au sortir du tunnel des Plans, qui divise à peu près en deux parties égales le trajet de Tours à Bordeaux, nous touchons presque à Courcôme, bourg modeste, où pourtant l’on peut visiter une église d’une architecture assez remarquable pour avoir mérité l’honneur d’être classée parmi les monuments historiques. Cette église porte la triple empreinte des styles divers des X, XII et XV siècles.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Extrait du livre « De Poitiers à Angoulême »</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Qu’on ne croie pas toutefois que ce dernier trajet n’ait pas eu aussi ses difficultés. Signalons, entre autres, celles qu’offrait la montagne qui, après Ruffec, s’élève entre deux cours d’eau, la Pereuse et le ruisseau de Courcôme, et qu’on n’a pu traverser qu’en y pratiquant un très-long souterrain, le tunnel des Plans.</span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieSL9D1GJhVUHZur0lfEgRi_-z6s-XwD9-JeAe_F0nnknS8TS0BfJldEJQ-uJIfPvNWSOF4fae9DsI2Bsx5-RyZCa1EBuzxyi08DB27nG7nephjdcpRK0PJv5gxu9HA7rvaKg-YW6Zp1c/s1600/imagesCARJ2DAK.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieSL9D1GJhVUHZur0lfEgRi_-z6s-XwD9-JeAe_F0nnknS8TS0BfJldEJQ-uJIfPvNWSOF4fae9DsI2Bsx5-RyZCa1EBuzxyi08DB27nG7nephjdcpRK0PJv5gxu9HA7rvaKg-YW6Zp1c/s1600/imagesCARJ2DAK.jpg" /></a><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Commençons donc le trajet dans le sens Paris-Bordeaux. A la sortie du tunnel évoqué ci-dessus nous sommes devant l’ancien passage à niveau de la Tachonnerie abandonné à présent au profit d’un pont.</span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUeSygVSz_5Pj_4qWtuxB5MzVVxFP3Bbfw0ABv1ke6kKbEgWg5TcU0fIC9d0uU4PbmXks8ZeeAr2gbKsoxf1pb5zyLhM415iQGOLY2cRKLgsGc9jz1BiXFBb5sh0Z0WrlspQx_MTBbLFY/s1600/bloggif_4d8a4c1edda7a.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUeSygVSz_5Pj_4qWtuxB5MzVVxFP3Bbfw0ABv1ke6kKbEgWg5TcU0fIC9d0uU4PbmXks8ZeeAr2gbKsoxf1pb5zyLhM415iQGOLY2cRKLgsGc9jz1BiXFBb5sh0Z0WrlspQx_MTBbLFY/s1600/bloggif_4d8a4c1edda7a.gif" /></a></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">La ligne passe ensuite au-dessus de la route de Courcôme à Ruffec grâce à un pont dont la hauteur limitée à 4m20 coince parfois les<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>camions.</span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEpWb25CHuBH6pcnipCuIe7MIiV8mDvV2oxEArTfdx90vVEB_jWjfvCjKzzV4sGmeCBd3d1P3Jr3nR2eLtP-8ILrqnk0oug1bQIel5I1zwEpIW1vrmie-rA_4ewVswIIA5H5q9uN4FP9Y/s1600/DSC06082.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEpWb25CHuBH6pcnipCuIe7MIiV8mDvV2oxEArTfdx90vVEB_jWjfvCjKzzV4sGmeCBd3d1P3Jr3nR2eLtP-8ILrqnk0oug1bQIel5I1zwEpIW1vrmie-rA_4ewVswIIA5H5q9uN4FP9Y/s200/DSC06082.JPG" width="193" /></a></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Nous arrivons ensuite au passage à niveau dit de Gensac avec sa maisonnette n° 266. Autrefois, le garde-barrière gérait le passage des personnes des animaux et des véhicules entre le bourg et les hameaux de La Touche et des Houillères. Nous sommes alors à 408,22 kms de Paris.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipQW60JqjR0CNYyTA5A94BhaQOk8b_3HsrMF8Uz_cgKXWVG-gIIZ55todjKEuhGghbi79fyciA-40W4B-uTYaztqAatOcLkCSOAvswGrrLgdHNzxGdOK-gOKyVMVERyM97r815dvj1vRU/s1600/bloggif_4d8a5af56750f.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipQW60JqjR0CNYyTA5A94BhaQOk8b_3HsrMF8Uz_cgKXWVG-gIIZ55todjKEuhGghbi79fyciA-40W4B-uTYaztqAatOcLkCSOAvswGrrLgdHNzxGdOK-gOKyVMVERyM97r815dvj1vRU/s1600/bloggif_4d8a5af56750f.gif" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKRTNmRjyp6Ib8dJXx6028uczNS8PBUiGt4OqxuNXX6GFIPrhwiNaPsZOsPaoUWw112ROV643mLLj-1dvJrsOAkKZYPdcYjZcHwNXl7BTR2hsMJ7VCJgJNKPbTV3cVxzPaaX4WftrKyNg/s1600/DSC06079.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKRTNmRjyp6Ib8dJXx6028uczNS8PBUiGt4OqxuNXX6GFIPrhwiNaPsZOsPaoUWw112ROV643mLLj-1dvJrsOAkKZYPdcYjZcHwNXl7BTR2hsMJ7VCJgJNKPbTV3cVxzPaaX4WftrKyNg/s320/DSC06079.JPG" width="320" /></a><br />
<span style="font-family: Calibri;">Le trajet se poursuit en passant sous le pont dit de Tuzie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qu’emprunte la D27 route de Courcôme à Tuzie.</span></div> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiQiefllq2cagxebZPQyc6wyTJ8TQfkUqiLoutsmCMhcih0-5vw9YJOEEwn01H_-sRxc_tYTSQxMDlDmjmkY92ADHNjd9Y5N_0fCoqHbPJcEZeH8aqbpwb8l5aBR2m7PECTUeDF0jV3Uc/s1600/vue+g%25C3%25A9n%25C3%25A9rale2.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiQiefllq2cagxebZPQyc6wyTJ8TQfkUqiLoutsmCMhcih0-5vw9YJOEEwn01H_-sRxc_tYTSQxMDlDmjmkY92ADHNjd9Y5N_0fCoqHbPJcEZeH8aqbpwb8l5aBR2m7PECTUeDF0jV3Uc/s320/vue+g%25C3%25A9n%25C3%25A9rale2.bmp" width="320" /></a><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Le pont suivant permet d’enjamber le ruisseau Le Bief. C’est un ouvrage discret caché par la végétation permettant à ce petit cours d’eau temporaire de ressortir côté Salles de Villefagnan.</span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqqoid_YBKUvrxa4JV06WSnOyWc5H4xPEKE1wJ4Di1s6i5URgawjFyj5IPKfbomdtqgsGYxTXnP-9L7q1Lt7t0mLQDbhuvdO3p1G5ljdz1uKuuKZfDBYrKTjaR3Esnc54irO7X-kGe8Xc/s1600/DSC06061.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqqoid_YBKUvrxa4JV06WSnOyWc5H4xPEKE1wJ4Di1s6i5URgawjFyj5IPKfbomdtqgsGYxTXnP-9L7q1Lt7t0mLQDbhuvdO3p1G5ljdz1uKuuKZfDBYrKTjaR3Esnc54irO7X-kGe8Xc/s320/DSC06061.JPG" width="240" /></a><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Une centaine de mètres plus loin, un petit pont permet l’accès au site des Couradeaux où les vignes disparues ont laissé la place de nos jours aux bois de genévriers et à de superbes orchidées qui enchantent les visiteurs au printemps.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuxiubOnyjpm2e9CdwsXOfOy6K9Db5eCgnHiTcvwnxTqUiaELftob_g7yNUt3n0dRn2K5uXEWKSq0YyTsno_zHbIvpuCMHGmdt3fJZDqCNKoZkTwIe3PSSvOiqVT_CvrkaOqki11bK1N0/s1600/DSC06058.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuxiubOnyjpm2e9CdwsXOfOy6K9Db5eCgnHiTcvwnxTqUiaELftob_g7yNUt3n0dRn2K5uXEWKSq0YyTsno_zHbIvpuCMHGmdt3fJZDqCNKoZkTwIe3PSSvOiqVT_CvrkaOqki11bK1N0/s320/DSC06058.JPG" width="320" /></a></div><br />
<span style="font-family: Calibri;">Nous voici rendu à la gare de Moussac (station de Moussac). Aujourd’hui abandonnée, elle résiste cependant tant bien que mal aux outrages du temps comme nous pouvons le constater sur les photos suivantes.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPGQD8nl0c180ctpUcpJrw5BHmXaPIPb3-abf9kaUIrxt8de_d-6xUtuEYy4mU8jR9Rq0iGRkC0LmL6ru38aGVu3h3LJ9pDBq-ZzLcUK5IWDtjZ_lUJ3xqah-0EI0SVMVgu-FDjkoApq0/s1600/DSC06055.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPGQD8nl0c180ctpUcpJrw5BHmXaPIPb3-abf9kaUIrxt8de_d-6xUtuEYy4mU8jR9Rq0iGRkC0LmL6ru38aGVu3h3LJ9pDBq-ZzLcUK5IWDtjZ_lUJ3xqah-0EI0SVMVgu-FDjkoApq0/s320/DSC06055.JPG" width="320" /></a></div><br />
<span style="font-family: Calibri;">Gare autrefois très fréquentée par les voyageurs désirant rejoindre Angoulême ou Poitiers, elle permettait aussi l’acheminement du courrier et des journaux que le facteur de Courcôme allait à vélo récupérer pour les distribuer dans le village. </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfz7z_Lk7del1Ijl0YE5B10eSbDqxaVuF9EaICCEoHnmAvV49nc4fiCCW1zdDxSYp2FPr9ZE6GHRKcIlJrXggmqiMj2YG_mQKAsunIi61p8RkN_wyz0NxB40lTvutHILeBRRE5Dh9seMY/s1600/DSC06056.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfz7z_Lk7del1Ijl0YE5B10eSbDqxaVuF9EaICCEoHnmAvV49nc4fiCCW1zdDxSYp2FPr9ZE6GHRKcIlJrXggmqiMj2YG_mQKAsunIi61p8RkN_wyz0NxB40lTvutHILeBRRE5Dh9seMY/s320/DSC06056.JPG" width="320" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5a0wJW1SMLRCkgyS7Hf1lMD_jFVSEslL4O9KfShS2PYk5Pf0YIwskcAqM2WXZWyYPseEszFaOQfW_-ECG3eVoZMGAfHLCBflMU1RgQbqSY4LoKTmat27ry8e6fyMuLaLstr6twMXLe1Q/s1600/DSC06057.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5a0wJW1SMLRCkgyS7Hf1lMD_jFVSEslL4O9KfShS2PYk5Pf0YIwskcAqM2WXZWyYPseEszFaOQfW_-ECG3eVoZMGAfHLCBflMU1RgQbqSY4LoKTmat27ry8e6fyMuLaLstr6twMXLe1Q/s320/DSC06057.JPG" width="320" /></a></div><span style="font-family: Calibri;">Les marchands de bestiaux se rendant à la foire de Raix<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et les écoliers se souviennent de l’accès difficile aux voitures et wagons à cause de la pente imposée par la courbe présente à cet endroit encaissé. Les derniers TER dignes successeurs des Michelines<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ont desservis cette halte jusqu’au début des années 1980. A présent, pour prendre le train il faut se rendre à Ruffec ou bien à Luxé.</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-85347796584430588042011-03-15T22:57:00.006+01:002011-03-16T12:15:22.859+01:00Le hameau des Martres<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdrbNVplHsrgf2oAKBkw3QifsgMk3DpyYaQkvjNy7astG-GVh5Sn9EELC5XjLLFeg9Fj62BoJGcp8ZM0QZb_Y8inRdG_CHE0G2IzGNMDuvdOB1PNuZVuX7C58JUAyBfXXfZkXXbdSNIW8/s1600/les+Martres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdrbNVplHsrgf2oAKBkw3QifsgMk3DpyYaQkvjNy7astG-GVh5Sn9EELC5XjLLFeg9Fj62BoJGcp8ZM0QZb_Y8inRdG_CHE0G2IzGNMDuvdOB1PNuZVuX7C58JUAyBfXXfZkXXbdSNIW8/s320/les+Martres.jpg" width="320" /></a></div><br />
<span style="font-family: Calibri;">Un petit hameau dit des Marthes ou des Martres est situé à environ 2.3 kms du centre Bourg de Courcôme. A l’intersection des chemins de Courcôme à Villegats et de Tuzie à Ruffec comme mentionné sur le cadastre Napoléonien, ce petit village apparaît comme divisé en 3.</span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMLfPRYxrfqH5xWZRVkgkchLlGeYJxBkrheU9gDzSCyaQ3YOFPCFtY_fkBPQx3eYtDV8W2Q884ttU9_NFPTT70OH6gFeGVQjQUmgW4klW_PY5fXLpAb6mCjresmcib6ojjpMP9UHDIXtc/s1600/carte+hameau+des+Martres.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMLfPRYxrfqH5xWZRVkgkchLlGeYJxBkrheU9gDzSCyaQ3YOFPCFtY_fkBPQx3eYtDV8W2Q884ttU9_NFPTT70OH6gFeGVQjQUmgW4klW_PY5fXLpAb6mCjresmcib6ojjpMP9UHDIXtc/s320/carte+hameau+des+Martres.jpg" width="320" /></a><br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Il est situé dans la partie la plus haute de la commune et à l’horizon 2016 un parc éolien devrait profiter des caractéristiques de ce site entre la route de Ruffec et le village de Tuzie.</span><br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">En 1860, le livre « Description physique, géologique, paléontologique et minéralogique du département de la Charente » mentionne au sujet de Courcôme : le village de Courcôme est dit occupé par l’étage jurassique moyen. Pierres de taille à la Touche – Moellons. Altitude de 154 mètres aux Martres de l’Arbre. </span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;"> Un peu d’histoire :</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Entre 1613-1618 – Arpentement de lopins de vignes sis au fief des Marthes, appelé les Merseronnes ou les Pellas, sis en Gaulo, aux Hautes-Brousses, à la Soulisse.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Entre 1618-1663 – Arpentement de la prise des Hugons au fief des Marthes.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">N’oublions pas que Les Martres, Les Ouillières et La Touche faisaient autrefois parties de la Saintonge et que le village des Marchis situé à une centaine de mètres des Martres était lui en partie rattaché à <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’Angoumois !!!</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Ce village héberge une belle bâtisse, il s’agit du logis des Marthes. Il est décrit de la manière suivante : Cette petite demeure, comme il y en a tant dans la région, représente la résidence type du gentilhomme campagnard - presque isolé sur son promontoire, le logis des Marthes inspire à la tranquillité et au repos, à l’abri de grandes routes.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhamMoAJM6E4oGFfCax_p2E8CVY6UbkkhQyao6JYiFk23m4hYPLhSYEObHDC1tKgnBmiiY7uzYe5p2kMkSBfieZ5jYJwGXxQBoQuVNwNpSThZVN3EHtVW618rKrTLA9Ji0S4QAmZKj0ucA/s1600/DSC06048.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhamMoAJM6E4oGFfCax_p2E8CVY6UbkkhQyao6JYiFk23m4hYPLhSYEObHDC1tKgnBmiiY7uzYe5p2kMkSBfieZ5jYJwGXxQBoQuVNwNpSThZVN3EHtVW618rKrTLA9Ji0S4QAmZKj0ucA/s320/DSC06048.JPG" width="320" /></a></div><br />
<span style="font-family: Calibri;">Au XVII et XVIIIè siècles le logis des Marthes appartient à la grande famille Pandin<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de Beauregard, Nercillac, etc … il passe ensuite à la famille Tartas, qui possède le Marchis à quelques centaines de mètres de là. Les Marthes est ensuite possédée par la famille de Pindray d’Ambeille, qui demeurait aussi en son logis de Courcôme.<br />
René de Pindray, écuyer, seigneur de Fontenille, maintenu noble en 1700, allié en 1693 à Adrienne Gennevois, et père de Jean de Pindray, écuyer, seigneur de Tuzie, marié en 1719 à Marie-Victor de Voulon.</span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5_gdjjpASkKea4DagXqjN86xwe4rZDL2C0UfdoGq_DxmKL2q2TbyvoBe3OrbZxd6h7iQe1Sc1Aijz0rACFOQ_feCh7FmkIzOyx2veAN3S0bBqq-Wt9eP_Og-ycrAaH-zAOG7oV_zANgE/s1600/DSC06050.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5_gdjjpASkKea4DagXqjN86xwe4rZDL2C0UfdoGq_DxmKL2q2TbyvoBe3OrbZxd6h7iQe1Sc1Aijz0rACFOQ_feCh7FmkIzOyx2veAN3S0bBqq-Wt9eP_Og-ycrAaH-zAOG7oV_zANgE/s320/DSC06050.JPG" width="320" /></a><br />
<span style="font-family: Calibri;"></span><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">L’étude des archives départementales depuis 150 ans ne mentionne que rarement le nom des Martres. </span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Ainsi en 1885 est rapporté un problème d’imposition avec le Sieur Guillon Jean Bouillon, ancien propriétaire aux Martres pour la somme de 15,75frs dans le rôle de l’année 1884. En effet celui-ci ne s’était pas acquitté de sa part pour les prestations sur les chemins vicinaux et le conseil municipal en date du 18/02/1885 reconnait que le sieur Guillon a quitté le pays en ne laissant absolument rien à saisir.</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Ensuite entre 1886 et 1890 le sujet qui a agité cette partie de la commune et les hameaux proches est celui du chemin d’intérêt <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>commun n°<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>150.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Au conseil du 25/02/1886 – Le Maire porte à la connaissance du conseil l’annulation par M. le Sous-Préfet d’une délibération concernant ce chemin d’intérêt commun. Ce chemin de Montalembert à la gare de Moussac étant terminé sur tout son parcours, excepté sur le territoire de la commune de Courcôme et que pour les habitants des villages des Martres, des Marchis, des Houillères et de La Touche réclament la circulation de ce chemin qui leur serait d’une grande utilité, pour l’exploitation des carrières de La Touche où plusieurs communes prennent leur approvisionnement en pierre. Vu que le chemin qui existe actuellement est dans un état tout à fait impraticable, qu’en conséquence il y a lieu d’insister auprès de l’Administration et supplier M. Le Préfet de vouloir bien donner l’adjudication de la partie de chemin au plus tôt possible.</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">En 1888 – Pétition des habitants car les travaux programmés en 1887 non pas commencés. Utilité d’urgence incontestable de l’achèvement de ce tronçon pour l’exploitation des récoltes et pour la carrière de pierres de La Touche.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">En 1889 <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Le 03/10 - Sont nommés par le Conseil 3 experts pour l’achat des terrains devant servir pour ce chemin : Messieurs Maridat, Quéron et Brochard.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Le Conseil du 20/11 est d’avis à demander l’expropriation des propriétaires qui refusent les offres faites qui sont très supérieures à la valeur réelle des terrains.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">En 1890 </span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Le montant final des acquisitions de terrains étant de 3 036frs, les fonds communaux lourdement grevés par la construction du lavoir communal seront insuffisants et il va falloir recourir à l’emprunt de 2 500frs sur 10 ans auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation.</span><br />
<br />
Faits divers<br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Le 05/01/1891, les habitants des Martres prétendent avoir vu 5 loups à peu de distance. Le lendemain ceux-ci ont eu à constater de nombreux emprunts de ces carnassiers…</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Par contre, qui pourra dire où est parti le lion qui manque sur le pilier de gauche de l’entrée du logis ? On le dit rendu à Angoulême…</span><br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhts1cG71PQJEpGfknH7ptFFU163namYBhUdWp3-7hpplgKM-YpOGPuBBAq6M1Qr8UwnHjwyDDcI1KgSheZupHMTT47wtSBMiCbcc0xpmEqc85DIksMn1JpPA2viTQNJleMBMJ29uINZ5o/s1600/DSC06049.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhts1cG71PQJEpGfknH7ptFFU163namYBhUdWp3-7hpplgKM-YpOGPuBBAq6M1Qr8UwnHjwyDDcI1KgSheZupHMTT47wtSBMiCbcc0xpmEqc85DIksMn1JpPA2viTQNJleMBMJ29uINZ5o/s320/DSC06049.JPG" width="320" /></a><br />
<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMLfPRYxrfqH5xWZRVkgkchLlGeYJxBkrheU9gDzSCyaQ3YOFPCFtY_fkBPQx3eYtDV8W2Q884ttU9_NFPTT70OH6gFeGVQjQUmgW4klW_PY5fXLpAb6mCjresmcib6ojjpMP9UHDIXtc/s1600/carte+hameau+des+Martres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><span style="font-family: Calibri;">Dans un article précédent relatif aux puits de la commune, je mentionnais l’existence d’un puits aux Martres mais<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>comme celui-ci est caché sous un roncier le long de la route de Tuzie à Ruffec il a fallu attendre ces derniers jours pour le trouver très abimé par le temps et les engins de débroussaillage.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Je<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vous livre quelques vues de ce vieux puits situé au bord de la parcelle bien nommée « Le vallon du puits »</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-GpH1T_QT7JAhw9JUv3CY2rL6kz5GcnjCRjkTSbsSxNAvUkHycDtr6ZRwKOHqsFI_VfQ-X1-1ehtUa3e5flyEkl-kYOmSW_brZuDOqhADgUXD7_8TeVNdo-GUE5ZzP0sk6Ub99sCy_Es/s1600/bloggif_4d7fdd7f89893.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-GpH1T_QT7JAhw9JUv3CY2rL6kz5GcnjCRjkTSbsSxNAvUkHycDtr6ZRwKOHqsFI_VfQ-X1-1ehtUa3e5flyEkl-kYOmSW_brZuDOqhADgUXD7_8TeVNdo-GUE5ZzP0sk6Ub99sCy_Es/s1600/bloggif_4d7fdd7f89893.gif" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-76221851287317245582011-02-27T10:44:00.004+01:002011-03-01T12:41:40.404+01:001939-1940<span style="font-family: Calibri;">La guerre commença en septembre 1939. La mobilisation générale s’effectua, faisant appel à toutes personnes majeures ayant fait leur service militaire.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">On vit partir nos pères, nos frères, nos voisins afin de rejoindre leur régiment de formation pour la grande inconnue. Le temps de leur affectation, la distribution des paquetages terminée, les chevaux réquisitionnés arrivèrent pour déambuler rapidement vers l’Est et se poster pour faire front à l’ennemi.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Le régiment du génie se repliait quand d’autres arrivaient se jeter dans la gueule du loup et devenir prisonnier.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Au 16<sup><span style="font-size: x-small;">ème</span></sup> jour les Allemands envahissaient la Hollande, le Luxembourg, la Belgique. Déjà un flot de réfugiés se déversait sur notre région. Ils partaient les uns en voiture à cheval emportant quelques affaires, d’autres en vélo avec dans la poussette les enfants qui suivaient le mouvement de cette foule affolée qui ne connaissait pas sa destination. Le seul objectif fuir, fuir l’ennemi qui parfois les avait devancés.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">La société de non-consommation s’installa par la force des choses. Les rationnements de tous les produits devinrent obligatoires. Chacun se vit attribuer une première carte d’alimentation. Elle avait la forme d’un carnet à la couverture jaunâtre légèrement cartonnée. </span><br />
<span style="font-family: Calibri;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnJU6A0ZiYtqxZrNSfFc1FCuolN-NuI5R_4g1IQ_PGWRoyddLJjT2fj7xG1dQ-MpAtoYhqANjUv_SAsxXxvRLZD_B_ACv7_kAcCYtTJ34JPnfo1-6K8kjV_glZznw2_3P5TCY4IFOBVgg/s1600/CCI27022011_00001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnJU6A0ZiYtqxZrNSfFc1FCuolN-NuI5R_4g1IQ_PGWRoyddLJjT2fj7xG1dQ-MpAtoYhqANjUv_SAsxXxvRLZD_B_ACv7_kAcCYtTJ34JPnfo1-6K8kjV_glZznw2_3P5TCY4IFOBVgg/s320/CCI27022011_00001.jpg" width="258" /></a></span><br />
<span style="font-family: Calibri;">A l’intérieur des coupons numérotés et établis en fonction de l’âge du consommateur :</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">E<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>- moins de 3 ans</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">J 1 – 3 à 6 ans</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">J 2 – 6 à 12 ans</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">A<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>adultes de 12 à 70 ans</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">M<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>manuels (en 1945)</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">V<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vieux à partir de 70 ans</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">T F<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Travailleurs de force (supplément)</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">C<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Cultivateur </span><span style="font-family: Wingdings; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-char-type: symbol; mso-hansi-font-family: Calibri; mso-hansi-theme-font: minor-latin; mso-symbol-font-family: Wingdings;"><span style="mso-char-type: symbol; mso-symbol-font-family: Wingdings;">à</span></span><span style="font-family: Calibri;"> 70 ans</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">J 3 catégorie crée le 01/07/1941 concernait les adolescents de 12 à 21 ans et les femmes enceintes. (J 3 restera longtemps dans le langage pour désigner une classe d’âge).</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVOL3y9KTydU-8oLa2VQi_MOkky0AIXFnVjCaqOFY4UckaO4GWnnANoFuWQI_CHB6HfTU7dpuLzBin1KV3dsQP-zxu4jC7kXxYgBn2mvrtHY0nYtOk2BXxcyOP7tYhbpvzhxeFKmUWwDw/s1600/CCI27022011_00000.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVOL3y9KTydU-8oLa2VQi_MOkky0AIXFnVjCaqOFY4UckaO4GWnnANoFuWQI_CHB6HfTU7dpuLzBin1KV3dsQP-zxu4jC7kXxYgBn2mvrtHY0nYtOk2BXxcyOP7tYhbpvzhxeFKmUWwDw/s320/CCI27022011_00000.jpg" width="231" /></a></span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Tous les coupons étaient collés sur 1 feuille spéciale tenue par le commerçant, remise ensuite à la mairie puis transmise à la préfecture.</span><br />
<span style="font-family: Calibri;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI4Yj8CjEr26jqmmOYGV7TuMW2LFWfliHnjrP1pX_c37htx30gVu9vMlBI5qacGzjjAXhzLh7dykvML8PYEk1RilR0mble_qU_5qUsnif1xgCslNVaGYH06nmqCFS9lyKanz9pY9fAAgk/s1600/CCI27022011_00002.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI4Yj8CjEr26jqmmOYGV7TuMW2LFWfliHnjrP1pX_c37htx30gVu9vMlBI5qacGzjjAXhzLh7dykvML8PYEk1RilR0mble_qU_5qUsnif1xgCslNVaGYH06nmqCFS9lyKanz9pY9fAAgk/s320/CCI27022011_00002.jpg" width="206" /></a><br />
De cette formalité naissaient des problèmes de fraudes qui profitaient à certains sujets que l’on choyait complaisamment. Pain, viande, chocolat, café, sucre etc<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tout était contingenté et les stocks s’épuisaient souvent sans être réapprovisionnés.</span><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi8EAhx64YhibJN2ZOnn64yP4w9RUvhdyQRKP6rP-jKI-kiiXLp-7iypnMq-LoxRa6aF8v9wX_UDzGZT1qw8qRuBlFL2KmoymjM3CRNbuegwVJUghaog6wZQWbuRyAs6um6QZoA1X7NY8/s1600/CCI27022011_00003.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="287" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgi8EAhx64YhibJN2ZOnn64yP4w9RUvhdyQRKP6rP-jKI-kiiXLp-7iypnMq-LoxRa6aF8v9wX_UDzGZT1qw8qRuBlFL2KmoymjM3CRNbuegwVJUghaog6wZQWbuRyAs6um6QZoA1X7NY8/s320/CCI27022011_00003.jpg" width="320" /></a><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Quant aux chaussures et aux vêtements, il ne fallait pas faire la grimace devant la forme et les semelles de bois articulées…</span></div><div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeSA1xGeIxKd-SvT2NBbp02VBCntdvm3WQfvt_OoND-XA39c302Rr6OOkxHqIDjbCbC2fH4OKxOaT-0eVjnwsGllEmrWSzQqJnq7ZW86thFsPgiZyl2TyPMGLXV9cpbW6ZJCBoJj5Kd_c/s1600/CCI27022011_00004.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeSA1xGeIxKd-SvT2NBbp02VBCntdvm3WQfvt_OoND-XA39c302Rr6OOkxHqIDjbCbC2fH4OKxOaT-0eVjnwsGllEmrWSzQqJnq7ZW86thFsPgiZyl2TyPMGLXV9cpbW6ZJCBoJj5Kd_c/s320/CCI27022011_00004.jpg" width="231" /></a></div><span style="font-family: Calibri;">L’occupation allemande n’épargna pas le pays avec ses nouvelles réquisitions, ses exigences et même ses perquisitions sous les ordres des Kommandanturs.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ils s’imposaient en maître. Ils étaient servis en premiers. Ils aimaient rire de la population affolée par leurs attitudes dominatrices.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Un soir dans le bourg de Courcôme, un commandant qui logeait chez l’habitant fit sonner l’alerte pour voir son hôtesse en bigoudis! Quelle bêtise, surement que le festin arrosé de bon vin et de cognac y était pour quelque chose.</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Cette France vaincue et occupée en partie était sous l’autorité influençable du maréchal Pétain.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Les gens cherchaient à passer cette fameuse ligne de démarcation qui leur offrait l’hospitalité en Dordogne, en Haute-Vienne, etc…</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Les hommes et certaines femmes créèrent les F.F.I et les maquisards, tous étaient là pour traquer l’ennemi. </span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Ils menaient différentes opérations pour piéger les Allemands : Ainsi<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à la sortie de Courcôme au pont de chemin de fer sur la route de Ruffec. Ce fut l’arrêt immédiat d’un convoi de troupes du génie. L’ennemi devenu furieux dans un charabia coléreux ordonna la réquisition immédiate de charrettes et chevaux pour traîner les troncs d’arbres destinés à supporter les rails. Un jeune officier (alsacien) demanda à la population d’obéir strictement aux ordres donnés afin de mettre toutes les chances du côté du village et éviter une prise d’otages.</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Pas d’attroupement, couvre-feu, nous étions dominés par ces hommes en habit vert que nous logions, nourrissions et qui de plus se moquaient de nous.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Le maquis travaillait fort pour éliminer les hommes et le matériel.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">D’un autre côté certains servaient l’ennemi en lui livrant des innocents : la milice (française) dénonçait et ce n’était pas un secret. Les brimades ne cessaient pas et les bottes frappaient le pavé avec fermeté.</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">Puis le débarquement arriva là où aucune autorité ne les attendait. Le revers de la médaille était arrivé. L’heure de la libération allait sonner – jour magique et cruel où l’appel du 18 juin 1940 fut lancé.<br />
Dans l’affolement, se voyant dans une mauvaise passe, ce fut la vraie débâcle, laissant derrière elle des traces indélébiles, cruelles, abominables de barbarie.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">En bas de notre village, au bord de la route venant de Ruffec, il y eut un dépôt d’obus et de poudre. Ils avaient abandonné au sort du feu tout cet arsenal. Nous avons vu alors des gerbes d’étincelles, entendu les détonations des obus. Le tas fumant de cet amas de cendres<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et de cuivre persista plusieurs jours et charge au propriétaire de s’en débarrasser afin de nettoyer le terrain.</span></div><span style="font-family: Calibri;">Triste souvenir qui ouvre l’horizon d’une ère nouvelle. En effet, après cette période de privations, on s’apprêtait à vivre dans le progrès en tout genre.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Les engins modernes supplantent les autres ; </span></div><span style="font-family: Calibri;">Dans l’agriculture : apparition des tracteurs, charrues, semoirs, moissonneuse, lieuse, faucheuse, râteau à cheval, batteuse.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">A la maison : cuisinière, machine à laver, fer à repasser électrique …</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Tout ce matériel tellement apprécié a eu une longue ère de gloire. Supplantés par les outils actuels, ils paraissent tellement petits et ridicules. Malgré tout, ils ont quand même bien vieilli puisque certains ornent les parcs de nos communes.</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-66740400785332000662011-02-21T22:59:00.002+01:002011-02-21T23:00:50.859+01:00Mon œil est encore là et il voit !!!<span style="font-family: Calibri;">Oh, là là mon œil voudrait se fermer pour ne pas voir…. Au contraire, il regarde bien en face cette réalité que tout un chacun peut constater. Alors, dis-nous ce que tu vois ?</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Eh bien, je vois maintes et maintes évidences qui choquent les habitants confinés dans le mutisme.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil, il vous invite à visiter Magné ainsi que les alentours de Courcôme ; toutes les poules couasses *» du village pourraient s’y poser. Certains tronçons sont encore dans leurs habits d’origine, le comble revient à notre grande et belle allée toute nouvelle !</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">L’usure du temps a eu raison des panneaux d’affichage municipaux et mon œil en recherche toujours l’utilité. Faut-il en respecter les morceaux que l’on retrouve éparpillés dans la nature ?</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil, tu ne peux pas passer sous silence le trépas de notre fontaine. Ne vois-tu pas cet amoncellement de ronces, de bambous qui n’arrivent pas encore à cacher les dégradations volontaires des murs.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil, ne regrettes-tu pas d’avoir vu le four devenir un bien privé.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Alors, mon œil que dis-tu de notre « feu récompense » ? Parfait si les parents et les enfants en respectaient l’usage ! De nombreuses paires d’yeux attentifs à tout observer, devraient faire respecter cette traversée « sécurisée ».</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil vous invite, si vous le pouvez à contrôler la vitesse si exagérée des voitures et des camions dans la traversée du bourg. Messieurs les gendarmes vous en feriez pourtant des affaires !!!</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Visiteurs et passagers dans la commune, mon œil ne saurait vous indiquer les toilettes communales ! Il en existe pourtant, mais…</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">En toute justice, mon œil regarde la salle des fêtes, la trouvant bien sûr nécessaire mais il ne faut pas oublier qu’elle pèse lourd dans le budget. Mon œil, regrette au sujet de cette toute nouvelle bâtisse qu’aucun nom ne s’inscrive sur son fronton. Un peu d’imagination !!!</span></div><span style="font-family: Calibri;">Très triste, mon œil évoque les relations agréables, la solidarité entre voisins. Aujourd’hui défilent sans arrêt à travers les rues des insinuations malveillantes et non fondées.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Tu es vieux mon œil, alors résigne-toi et regarde encore avec tes lunettes !!!</span><br />
<span style="font-family: Calibri;">*couasse : pondeuse</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-66456564955492739922011-02-18T23:10:00.001+01:002011-02-19T20:55:15.678+01:00Avez-vous oublié mon œil ?<span style="font-family: Calibri;">Non, car curieux, mon œil a suivi dans le ciel la lente progression d’un énorme ballon dirigeable. Bonne façon d’admirer le paysage !!!</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">A-t-il eu vraiment le temps, mon œil, de voir passer le premier TGV ? Par contre, averti par le « boum » fracassant des premiers avions à réaction, mon œil regardait le ciel et ne voyait rien. Très rapide l’avion !!!</span></div><span style="font-family: Calibri;">Regardant, La Croix Richard, Les Justices, les Champs Bodets et bien d’autres petites parcelles mon œil a vu disparaître ces petites vignes qui produisaient le vin de la consommation familiale.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Interrogatif mon œil, devant cette eau bouillonnante qui sortait des puits pour se répandre dans les prés. D’où venait-elle ? On ne voyait pas de source !!! Cette étendue d’eau faisait penser à la mer. De jeunes aventuriers n’hésitaient pas à s’y aventurer, sur des embarcations improvisées.<br />
Eh bien ! Mon œil riait devant le plouf inévitable des jeunes navigateurs d’un jour. </span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil innocent et inquiet a connu la guerre avec son train de conséquences : mobilisation générale, réquisition, occupation, privations et exigences grandissantes de l’ennemi vainqueur.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Qu’il était en pleurs, mon œil en voyant les horreurs indescriptibles que les hommes d’Hitler<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>exécutaient avec fierté.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">La Libération apporta en certains cas méchanceté, vengeance, laissant les gens méfiants les uns à l’égard des autres.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Avec un soupir de soulagement mon œil a apprécié le calme revenu et la reprise du travail pour surmonter toutes les difficultés encore existantes.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Et c’est progressivement qu’il a pu suivre les premiers travaux exécutés par un tracteur trainant les vieux outils. Ces attelages, semoirs, rouleaux, tombereaux, râteaux… ouvraient l’ère du progrès.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Difficile à suivre tout ce remue ménage. Premières voitures, premiers téléphones dans la commune de Courcôme. Dis mon œil, ils se comptaient sur les doigts d’une main, n’est ce pas !</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Pourquoi le progrès n’aurait-il pas frappé à la porte de tous les foyers ? Injustice crierait mon œil !!!</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Non, pas d’oubli pour les ménagères. Qu’ils étaient dorés et si bons les gâteaux qui sortaient du four des toutes nouvelles cuisinières à bois !!!</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">La première bouteille de gaz fut la merveille des merveilles. Géniale invention qui chauffait immédiatement. Plus besoin d’attiser le feu et la batterie de cuisine s’adapta à cette nouvelle technique.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil a vu se développer sur les foires la démonstration savante de petits appareils sensationnels qui s’avéraient bien futiles par la suite.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Il était bien blanc le linge que les premières machines à laver brassaient énergiquement et que l’on essorait ensuite entre 2 rouleaux. Ne riez surtout pas, c’était une nouveauté si pratique !!!</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil ne veut pas vous laisser ignorer l’apparition des machines à traire, pot à terre ou pot suspendu, des clôtures électriques qui « gardaient les vaches » toutes seules. A l’étable, les abreuvoirs automatiques comblaient la soif de la vache qui les taquinait du bout du museau. Finie l’eau tirée des puits !!! Ouf de soulagement pour les bras fatigués.</span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;">Ces touts premiers petits tracteurs que mon œil a vus, ont évolué au fil du temps. En parallèle, mon œil grand ouvert admirait, moissonneuse batteuse, presse à fourrage, élévateur, corn-picker, remorque basculante, charrue à plusieurs socs et autres engins.</span></div><br />
<span style="font-family: Calibri;">Mon œil, il sait reconnaître que c’étaient les premiers balbutiements<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de la grande technologie.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Calibri;">Voici livrés les secrets de mon œil. Si d’aventure, il oublie quelques passages de cette histoire, ne lui en voulez pas car droit ou gauche, ce n’est pas une caméra mais ce n’est qu’un œil observateur du passé. </span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-35630175636481592322011-02-11T20:04:00.000+01:002011-02-11T20:04:15.726+01:00Mon œil à CourcômeIl est vieux, mon œil et dit-il, il a vu se dérouler ¾ de siècle et des événements heureux et malheureux.<br />
<br />
Mon œil, il a vu le bourg peuplé d’habitants qui vivaient leur vie durant dans la même maison de père en fils, arrière grands parents, parents, enfants, grands parents. La mort frappait beaucoup plus jeune et fréquemment à 75 ans c’était le grand âge.<br />
<br />
Mon œil, il a vu au Petit-Village de la Croix-Geoffroy 9 toits et 33 habitants. Aujourd’hui, 12 résidents et 4 occasionnels.<br />
<br />
Mon œil, il a vu, très intéressé, les plus âgés distribuer des friandises quand on allait les voir, du temps où l’on « voisinait ». <br />
<br />
Mon œil, sans se poser de questions, regardait circuler les femmes en cotillons noirs. Cette tenue triste était recouverte de la fameuse devantière pour éviter les salissures.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxr0B_KIxSPsq4KOOZo6Zl8u476-PhL3Pg_38lDFytweb8br1gsPpDdaK_ZOP5-nDq3srT3ojDkbp7n0rvdLoXXfOTekXvDc5IgJBF6bK3iesFxY4sGxlhZb5RNwP7eHFjE4oCeLFnLk8/s1600/rue+du+commerce.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxr0B_KIxSPsq4KOOZo6Zl8u476-PhL3Pg_38lDFytweb8br1gsPpDdaK_ZOP5-nDq3srT3ojDkbp7n0rvdLoXXfOTekXvDc5IgJBF6bK3iesFxY4sGxlhZb5RNwP7eHFjE4oCeLFnLk8/s320/rue+du+commerce.jpg" width="320" /></a></div><br />
Mon œil, il a vu travailler dans les champs les bœufs ou vaches au pas lent, les ânes indociles et les mulets. Ils tiraient à plusieurs des instruments rudimentaires.<br />
<br />
Qu’a-t-il donc vu, mon œil, après avoir admiré les volutes blanches des locomotives à vapeur sifflant comme pour nous saluer à leur passage.<br />
<br />
Et bien, mon œil a vu les premiers trains électriques. De là, on a vécu tranquilles ne craignant plus les incendies que laissaient derrière elles, les escarbilles enflammées. Auparavant on avait peur, très peur !!!<br />
<br />
Mon œil, il a vu, les garde-barrières de la maisonnette de Gensac ouvrir aux usagers entre deux trains signalés par une sonnette. Les cheminots qui manipulaient à la force de leurs bras, les tronçons de rail.<br />
<br />
Mon œil a vu, tout étonné, les routes blanches devenir des routes goudronnées qui rejoignaient les différents hameaux.<br />
<br />
Curieux, mon œil, toisait ce grand bonhomme, une plaque au bras qui surveillait les bergères. C’était le garde-champêtre qui pouvait verbaliser, annoncer les nouvelles de la Mairie à coup de tambour ou de clairon, faire le feu des écoles après avoir scié le bois.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
Quel est cet homme qui marche, la pelle et la pioche ou le croissant sur les épaules ? C’est le cantonnier, répond mon œil, il est parti faire des saignées ou élaguer les palisses. On admirait son courage et on se posait des questions sur l’ampleur de sa tâche car à cette époque il exerçait les mêmes fonctions que le garde-champêtre, en plus bien sûr !!!<br />
<br />
Horrifié, mort de peur, mon œil a vu l’incendie qui se déclara après un court-circuit de la batteuse dans la cour de la ferme Mangon.<br />
<br />
Mon œil, il revoit toujours ces petites fermes alignées du Petit-Village aux Brelières qui vivaient avec quelques hectares. L’élevage se réduisait à quelques vaches et moutons, une chèvre et des volailles pour nourrir la famille. La batteuse pénétrait dans les cours pour attaquer les gerbiers tirée par les hommes qui venaient « battre ».<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYVBCn6OrIyY-YHWU5UV-0NLAH3n5I8ZBYTghxcepZ9hGScKSj3GVzoucsJu9Eid14woalT7jq7ZfmMRl_3cfBN53NS8xy1lQeWmTRola1ttLJsg3hPkDP_zqmfwlwc4bm9DG_2pjdnPg/s1600/vlcsnap-66015.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYVBCn6OrIyY-YHWU5UV-0NLAH3n5I8ZBYTghxcepZ9hGScKSj3GVzoucsJu9Eid14woalT7jq7ZfmMRl_3cfBN53NS8xy1lQeWmTRola1ttLJsg3hPkDP_zqmfwlwc4bm9DG_2pjdnPg/s320/vlcsnap-66015.png" width="320" /></a><br />
Le cochon, oh mon œil, ne voulait pas voir le jour de la tuerie. Pauvre bête !!!<br />
<br />
Mon œil, il a vu les grandes foires à bestiaux de Ruffec. Les goronnières emportant les porcelets et les agneaux. Les paysans se taper dans la main pour sceller le marché.<br />
<br />
A Tusson, c’était la foire des chevaux et mulets du Poitou réputés jusqu’en Espagne.<br />
<br />
Mon œil, mais il se souvient et revoit comme si c’était hier, les enfants qui arrivaient à pieds à l’école. Ceux des hameaux apportaient leurs « perbandes » pour déjeuner. Ils rentraient en rang, le bonnet à la main devant le regard exigeant de M Gros. De leur côté, les filles saluaient Mme Elie qui les accueillait toujours souriante. Mon œil, il savait très bien que M Gros n’était pas tendre, n’est ce pas, vous, messieurs les anciens ?<br />
<br />
Mon œil, il regardait en passant les artisans à leur poste qui a maintenant disparu : le bourrelier, le forgeron…<br />
<br />
Mon œil, il a admiré ces familles nombreuses dont les enfants ne savaient qu’obéir sans se rebeller, aidant sans grande récompense.<br />
<br />
Mon œil, il a vu revenir des champs les cultivateurs qui répondaient à l’appel des cloches électrifiées sonnant l’angélus.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmse2zswZy1O3QnjDltVbLttdKv-xZuN-dyB_kmk8jefYuJZt4rtXSx3hJpwwLlF1wMyroftzZHbZ2x_x_JOrn1tAbqsOcoJ1A9z51YjeTUNqIAhG0vt94J2ETHAhr34aK7BoNRs2t_-4/s1600/1923+%25C3%25A9lectrification+communes.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmse2zswZy1O3QnjDltVbLttdKv-xZuN-dyB_kmk8jefYuJZt4rtXSx3hJpwwLlF1wMyroftzZHbZ2x_x_JOrn1tAbqsOcoJ1A9z51YjeTUNqIAhG0vt94J2ETHAhr34aK7BoNRs2t_-4/s1600/1923+%25C3%25A9lectrification+communes.JPG" /></a></div><br />
Mon œil n’a pas été surpris de voir la mare se combler, elle n’avait plus son utilité première : abreuver les animaux.<br />
<br />
Depuis 1942, M Elie Maire avait établi un réseau d’adduction d’eau. Le château se remplissait à partir de la Fontaine au moyen de pompes électriques.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq89YwqhJ_wYMNtITJ7ypbyI_RChGW0KOZIEm3CMJMACkAO99a1E8FQ3SP2IM3qin_vxQ5YcrnP_aodkROl8V24LDJ9GvuKOyqKw9Rrn8fgsZLqm09uBCkNDAnLz_dyWu4U6t2aub8TF8/s1600/courc%25C3%25B4me+ch%25C3%25A2teau+d%2527eau+hiver+1943.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; cssfloat: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" h5="true" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq89YwqhJ_wYMNtITJ7ypbyI_RChGW0KOZIEm3CMJMACkAO99a1E8FQ3SP2IM3qin_vxQ5YcrnP_aodkROl8V24LDJ9GvuKOyqKw9Rrn8fgsZLqm09uBCkNDAnLz_dyWu4U6t2aub8TF8/s200/courc%25C3%25B4me+ch%25C3%25A2teau+d%2527eau+hiver+1943.jpg" width="143" /></a></div> <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivJvR5jIWeZ96Wga4RpaSVtWyoE3L_cGv8FJc8uUjcZYDLzqNTfZfQN0J2fNfzLAKc40Ms-SqNJC4t5mbap4InqFDO0XN7Qj2U5_9tI6tXPHxRm35k1zxf80QBHgKZPRuLHd6sLHB5ZO4/s1600/La+Fontaine+2.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="133" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivJvR5jIWeZ96Wga4RpaSVtWyoE3L_cGv8FJc8uUjcZYDLzqNTfZfQN0J2fNfzLAKc40Ms-SqNJC4t5mbap4InqFDO0XN7Qj2U5_9tI6tXPHxRm35k1zxf80QBHgKZPRuLHd6sLHB5ZO4/s200/La+Fontaine+2.JPG" width="200" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Oh là là, qu’il était émerveillé mon œil quand la frairie battait son plein. Il y en eu 2, une en juillet et l’autre en octobre. Seule celle de juillet subsista et là c’était la fête.mon œil ne s’ouvrait pas assez grand pour admirer toutes les lumières de différentes couleurs, les tirs et leurs étagères peuplées de petits animaux de rêve, les berlingots multicolores, les grandes sucettes plates ou rondes, les chevaux de bois où montaient et descendaient les bêtes de la ferme et quelques autres modèles.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
Les jeunes et moins jeunes se bousculaient à l’entrée du parquet pour aller danser les danses du moment. La musique envahissait la place, tout le monde se parlait, riait de tout et de rien en piétinant tout un après-midi.<br />
<br />
Mon œil, il a vu applaudir la course au sac, à l’âne, à la brouette, les courses cyclistes. Le lendemain de la frairie c’était le jour des enfants.<br />
<br />
Mon œil, il a regardé maintes et maintes fois, un feu d’artifice éblouissant. On venait le voir, depuis les villages voisins. Les fusées, les feux de Bengale, les bombes, les soleils et le bouquet final illuminaient le Champ Chotard de leurs couleurs étincelantes.<br />
<br />
Mon œil, dis-nous ce que tu as pu voir encore ?<br />
<br />
Et bien, j’ai vu les premières voitures et les premiers téléphones dans la commune.<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDkjy2z5JC9JVZj-Rw9qh1nzVVjOxzkKwpvd6tCS2QFxv4JKykeCBFMAJnOw4dU4ROCeAbyNkDxAlVCUj1xRsi9bleaaxSYx0pynE13Qnf7cfgzLucP9Q4dDWRZMYy4v7S-jwFsrYHivw/s1600/1926+t%25C3%25A9l%25C3%25A9phone3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="305" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDkjy2z5JC9JVZj-Rw9qh1nzVVjOxzkKwpvd6tCS2QFxv4JKykeCBFMAJnOw4dU4ROCeAbyNkDxAlVCUj1xRsi9bleaaxSYx0pynE13Qnf7cfgzLucP9Q4dDWRZMYy4v7S-jwFsrYHivw/s320/1926+t%25C3%25A9l%25C3%25A9phone3.JPG" width="320" /></a>Rapport de 1926<br />
<br />
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;">J’ai vu les interminables processions du pèlerinage au mois d’août. Grande et fastueuse cérémonie pour laquelle l’église Notre-Dame de Courcôme se parait de ses plus belles décorations. Les oriflammes et les lustres attiraient les regards. Dans la procession qui partait de l’église, par le château d’eau pour arriver en face de l’actuelle boulangerie, défilaient les bannières des différentes paroisses venues en voisines et retentissaient les cantiques en l’honneur de Notre-Dame.</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRcCPFAQzlKr8eVl6wWb8sziaQrGWEk-mjAllPw_z67E-EFuo6duseDbQZky6V4egQcI8o56C_IM71W8O-maCqkHlcKE01Y6zat0pH3047vMDJSrSx5ucSvGiWLVqM2UG4BG1l8f0yFUw/s1600/m%25C3%25A9daille+p%25C3%25A8lerinage1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRcCPFAQzlKr8eVl6wWb8sziaQrGWEk-mjAllPw_z67E-EFuo6duseDbQZky6V4egQcI8o56C_IM71W8O-maCqkHlcKE01Y6zat0pH3047vMDJSrSx5ucSvGiWLVqM2UG4BG1l8f0yFUw/s200/m%25C3%25A9daille+p%25C3%25A8lerinage1.jpg" width="165" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjHtT97ms_IAhBatWGmhAsbi-rx3jBk8J8jLhLQF6SoypQxw_7ux3rRku9FKCEEkfBj7APDUcheO0hei6LvYr52fdXIOujgk39uVvpb4xH-_PrFW5gqdpE1Xcrt9J5QhCpcB1hWcTmfw4/s1600/m%25C3%25A9daille+p%25C3%25A8lerinage2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjHtT97ms_IAhBatWGmhAsbi-rx3jBk8J8jLhLQF6SoypQxw_7ux3rRku9FKCEEkfBj7APDUcheO0hei6LvYr52fdXIOujgk39uVvpb4xH-_PrFW5gqdpE1Xcrt9J5QhCpcB1hWcTmfw4/s200/m%25C3%25A9daille+p%25C3%25A8lerinage2.jpg" width="186" /></a></div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"> </div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;">Les équipes de foot, mon œil, il les a vues se former, s’agrandir et enfin disparaître.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7-2oYJzA8qUwAM6a6p8gPhJQ-iT-ytH33qJquku6AwWNmbgsPafuWewFdftBnlzDwLE3d_6QDhIE-JdvVM04c3nhhPU1a9g5h909PjNcPYwY3qOg6yydwiygZ61uuATzT2Hh8ieaVXt4/s1600/logo+esc.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="128" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7-2oYJzA8qUwAM6a6p8gPhJQ-iT-ytH33qJquku6AwWNmbgsPafuWewFdftBnlzDwLE3d_6QDhIE-JdvVM04c3nhhPU1a9g5h909PjNcPYwY3qOg6yydwiygZ61uuATzT2Hh8ieaVXt4/s200/logo+esc.jpg" width="200" /></a></div><br />
Mon œil était présent à la salle Gabit (maison Segeat) pour admirer les évolutions des acteurs amateurs. Les jeunes dansaient au son d’un vieux phono dont M Gustave Mollé avait la clé. Il était toujours jeune ce monsieur car il a longtemps sonné du clairon dans la fanfare qu’il avait créée. C’était tout à son honneur de la faire défiler pour la retraite aux flambeaux de la frairie marquant le pas aux porteurs de lanternes.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuwPXu2_32gUADgl6x93x8QkAq69fhiBy0bswifxGbrE2FY8NkSB2MY4aRv3qH9G7OXzFF9ih8j1c_5YZJmoEHv3t641q4cc63RICfWTW-h-7f1HvTuF2t6lmqK5hn0UbSNzUXlagQhss/s1600/esp%25C3%25A9rance+courco.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuwPXu2_32gUADgl6x93x8QkAq69fhiBy0bswifxGbrE2FY8NkSB2MY4aRv3qH9G7OXzFF9ih8j1c_5YZJmoEHv3t641q4cc63RICfWTW-h-7f1HvTuF2t6lmqK5hn0UbSNzUXlagQhss/s320/esp%25C3%25A9rance+courco.jpg" width="320" /></a></div><br />
N’a-t-il pas vu mon œil, les noces villageoises étaler les costumes d’autrefois sous les regards ébahis et un peu moqueur des plus jeunes.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9RhVvLVDV7RRSqur7G5zlM9wUci_g-M4_8F2ORDoLzebkvVUrwsrto3MQ8bcSZuicM0O5fub4FPkJow8ztwTy4Jqrs3tTcg5I4HL4GHdR8c5krvSFqcXlrUQmFqI5X_Cprx1JO6KxRM/s1600/noce+villageoise.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" h5="true" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9RhVvLVDV7RRSqur7G5zlM9wUci_g-M4_8F2ORDoLzebkvVUrwsrto3MQ8bcSZuicM0O5fub4FPkJow8ztwTy4Jqrs3tTcg5I4HL4GHdR8c5krvSFqcXlrUQmFqI5X_Cprx1JO6KxRM/s320/noce+villageoise.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Noce villageoise dans les années 20-30</td></tr>
</tbody></table>Mon œil, il a vu pleurer des familles qui accompagnaient au cimetière leurs enfants, leurs maris suite à de terribles accidents. Le sort s’acharnait-il sur notre village ? Car on a compté des accidentés, des noyés en nombre trop important pour notre commune.<br />
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Qu’il ne fût pas beau à voir, dit mon œil, l’incendie de la boulangerie.<br />
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Mon œil, à deux reprises a du se pencher sur le cadastre pour essayer de déchiffrer les toutes petites parcelles du 1er remembrement. Puis il a recommencé a subir la vue des transformations dans les différentes parcelles. Souvent mon œil, il aurait voulu que l’on crie à l’injustice. Mais il restait catégoriquement sans pouvoir et devait se fermer !!!<br />
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Mon œil, était là, pour l’installation de la Poste, le déménagement de la bascule, l’usage du « Logis du Bourg » en salle des fêtes, l’arrachage du vieux marronnier et la disparition du pigeonnier. <br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFNggUCKODaK0vOTGXIWEqshgGTurcbDC92jaKCbio_IWcTN3U3L7iIhJWPBBJJlmLvUpoXln26RXuOTGLc-8wmzubS1PQOhEug_kfjhUY5UeQNfyRuN1xT-DveBzRwWetLaSbfqz8Vb8/s1600/la+bascule+au+marronnier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="201" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFNggUCKODaK0vOTGXIWEqshgGTurcbDC92jaKCbio_IWcTN3U3L7iIhJWPBBJJlmLvUpoXln26RXuOTGLc-8wmzubS1PQOhEug_kfjhUY5UeQNfyRuN1xT-DveBzRwWetLaSbfqz8Vb8/s320/la+bascule+au+marronnier.jpg" width="320" /></a></div><br />
C’est par une toute petite allée bordant le Champ Chotard que mon œil voyait les gens aller à la cure après avoir frappé avec le marteau de la petite porte. Les ondes se propageaient et faisaient aboyer le petit chien de Mlle Léonie qui venait leur ouvrir.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7KkqncpnhHzzvC9smTxf83eLdlmuLLjtfYaj2Pxmin2N393OC2TVYpsdgGr_EhecasYJqS5A-zJOTorpBGUnKrxjIGP_a8Qmjgh_yg8f4AMUcZa0svmev55jDJSGfd4gv0cgoU9rS0VU/s1600/DSC05496.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7KkqncpnhHzzvC9smTxf83eLdlmuLLjtfYaj2Pxmin2N393OC2TVYpsdgGr_EhecasYJqS5A-zJOTorpBGUnKrxjIGP_a8Qmjgh_yg8f4AMUcZa0svmev55jDJSGfd4gv0cgoU9rS0VU/s320/DSC05496.JPG" width="320" /></a></div><br />
Mon œil, toujours mon œil, a vu la commune exercer son droit de préemption au moment du remembrement. De là, s’est ajoutée dans le paysage actuel, l’allée bordée d’arbres qui conduit d’une part à l’ancienne cure et à la salle des fêtes. Alors mon œil voit que les agriculteurs peuvent eux aussi en retirer une certaine fierté, ils y possèdent une infime partie de leur patrimoine ; puisque du patrimoine on en parle à tour de bras et Dieu merci on essaie de mettre en valeur le peu qu’il en reste.<br />
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A bientôt. Mon œil, il a encore vu…Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4869405765042970586.post-27089527103675211522011-02-03T00:28:00.000+01:002011-02-03T00:28:59.739+01:00Courcôme - Tuzie - Problèmes de cimetière commun au début du XXème siècleUn article récemment publié dans le journal L’Avenir (20 au 26/01/2011) remet en mémoire le fait que le village de Tuzie ne possède ni église ni cimetière. On peut y lire par la phrase suivante : Tuzie ne se dotera pas de sitôt d’une église et d’un cimetière.<br />
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En effet, comme déjà mentionné dans d’anciens billets relatifs au cimetière de Courcôme, les familles de Tuzie viennent jusqu’à Courcôme pour y enterrer leurs morts et ce depuis la nuit des temps. Une des cloches de l’église Notre-Dame de Courcôme était même prévue sonner le glas pour annoncer la nouvelle du décès des habitants de Tuzie.<br />
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Comme évoqué dans l’affaire du corbillard et du transport des corps, les relations entre les deux municipalités autour de ce sujet n’ont pas toujours été au beau fixe.<br />
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Aujourd’hui , remontons le temps jusque dans les années 1900 entre 1904 et 1906.<br />
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Le 17/11/1904 – M le Maire de Courcôme informe le Conseil qu’en raison de grosses réparations faites au mur du cimetière, la commune de Tuzie ne participera jamais à l’entretien du cimetière et ne fera rien non plus cette fois et donne une lettre de M le Maire de Tuzie dans ce sens.<br />
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Le Conseil estime que la commune de Tuzie n’a pas contribué une seule fois à l’entretien depuis le temps qu’elle enterre ses morts dans le cimetière de Courcôme, le Conseil estime qu’il est temps que cesse cet état de chose et prie l’autorité supérieure de bien vouloir faire le nécessaire auprès de la commune de Tuzie.<br />
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Le 29/05/1905 – M le Maire rappelle que la commune de Courcôme avait demandé à la commune de Tuzie de devoir participer à l’entretien du cimetière, et que cet état de chose ne pouvait indéfiniment plus durer, car la commune de Tuzie fait usage du cimetière depuis des temps infinis et que malgré les propositions de participations aux frais d’entretien faites par Courcôme et parait équitable à ses frais, l’élévation des murs de clôture ou d’autres natures. A défaut de quoi la commune de Courcôme demande à l’autorité supérieure d’obliger la commune de Tuzie à payer mensuellement une prise de location proportionnelle à la population des deux communes.<br />
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Le 25/06/1906 – La question posée à Tuzie est restée sans réponse. Le Conseil considérant que le fait de demander un prix de location annuelle est un droit légal, que la Municipalité de Tuzie a toujours négligée de répondre. Le Conseil de Courcôme accorde à la Municipalité de Tuzie de faire connaître sa réponse avant le 31 juillet 1906. Passé ce délai, s’il n’est pas donné satisfaction au Conseil Municipal de Courcôme, le Conseil par délibération interdit immédiatement à la Commune de Tuzie le droit d’inhumer ses morts dans le cimetière de Courcôme.<br />
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Le 28/08/1906 – Le Conseil considérant le manque de réponse à sa délibération du 25/06 courant par la commune de Tuzie pour le prix de location annuelle du cimetière, décide qu’à partir du 06/08/1906 interdit le droit d’inhumer gratuitement ses morts dans le cimetière de Courcôme. Mais à l’égard des familles des décédés, la commune de Courcôme tolère néanmoins que les morts de Tuzie soient inhumés dans le cimetière à la condition que ces familles payent le prix fixé par la commune de Courcôme pour la concession.<br />
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Le 12/10/1906 – M le Maire donne connaissance au Conseil d’une lettre de la Municipalité de Tuzie qui s’engage à contribuer à l’avenir aux dépenses d’entretien du cimetière de la commune au prorata de sa population, après une entente entre les deux communes.Unknownnoreply@blogger.com