La mode féminine toujours prépondérante vis-à-vis de la mode masculine commençait à se présenter dans les couleurs plus vives, tissée dans des fibres encore similaires, mais le satin, la soie arrivèrent très vite.
Les pieds de poule, les écossais, les passementeries, les cols fantaisies étaient arborés avec fierté.
Tous les milieux sociaux, même en campagne étaient pénétrés de ces nouveautés. Plus de cotillon, ni de devanteau, les robes affinaient les silhouettes. Les bonnets et les coiffes cédèrent la place aux chapeaux.
La vraie mode, montrée dans les catalogues n’était pas suivie à la lettre car les formes des femmes qui travaillaient aux champs ne correspondaient point aux mannequins étriqués de la vie parisienne.
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1932 |
- Tu vois, Alice, les couturières qui confectionnaient robes et vestes, essayaient de se rapprocher du style nouveau. Ma chérie, je te propose de regarder quelques spécimens d’illustrations glanées sur des catalogues.
Pour les dessous, la lingerie avait aussi sa nouveauté. Finies, les culottes ouvertes, les grosses chemises.
Les robes habillées légères et élargies de plis attiraient les yeux des messieurs. On commencera à en porter aux mariages, moins sophistiquées mais déjà très nouvelles.
- Regarde Alice, et choisis le plus beau !!!
- Mamie, on ne porte plus de chapeau !!!
- On peut remarquer, ma chérie, que la mode revient souvent à celles qui l’ont précédée.
Des garnitures fantaisie s’ajoutent à la précédente sobriété. Les cheveux sont coupés courts et les chapeaux connaissent de beaux jours.
Dans les années 35-40, on s’exerça au tricot.
1938 - robe tailleur tricot (jupe étroite et boléro égayé d'un gilet boutonné)
La mini-jupe, loin très loin de la longueur des robes apparut en 1961. Ma chérie, ce fut un grand boum chez les jeunes filles.