- Mamie, ce sont bien souvent des chansons en anglais.
- Bien sûr vous avez passé l’âge des chansons enfantines qui s’envolaient des cours de récréation :
Il court, il court le furet
En passant par la Lorraine avec mes sabots
La tour, prends garde !
Dansons la capucine
Puis on fredonna :
Perrine était servante
A la claire fontaine
Et des rengaines pour marcher :
Un kilomètre à pied
Ça use ça use
Un kilomètre à pied
Ça use les souliers
Lundi matin, L'Empereur, sa femme et le p'tit prince etc
Puis arrivèrent les vraies chansons telle le « temps des cerises » « la chanson des blés d’or », « le petit vin blanc » qui fit danser plusieurs générations. « Etoile des Neiges » nous laissait imaginer le regard amoureux et triste au départ du petit ramoneur.
Les Compagnons de la Chanson avec « Maître Pierre », « Les trois cloches » etc nous enchantèrent de longues années.
On dansait le charleston, la polka piquée, la mazurka et la valse bien sûr.
Les orgues de barbarie égayaient les rues égrenant les airs à la mode.
N’oublions pas notre gigouillette traditionnelle aux jambes agiles mais très loin des french cancan.
On avait dansé le quadrille à plusieurs couples en se faisant des révérences pour arriver aux danses à 2 partenaires.
Dans les bals populaires au son d’un phono, puis d’un accordéon, on s’enlaçait ou tournait la valse en se regardant parfois tendrement. Ces rencontres d’un soir n’ont-elles pas été parfois le point de départ d’un amour pour la vie ?
- Mamie, c’était un peu coquin, c’est comme ceci que les filles commençaient à échapper à leurs parents.
- Et la langue des commères allait bon train, ma petite chérie !!!