En mars 2010, les archéologues de l’institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) avaient procédé à des fouilles préventives à l’aide de pelleteuses dans les surfaces cultivées. Les saignées avaient été ensuite rebouchées et suivant les résultats des recherches complémentaires seront pratiquées avant le début des travaux.
Faisant suite à celles-ci, depuis une quinzaine de jours le bruit des broyeuses peut s’entendre dans les bois impactés par le tracé. (Le Serizou, Le Bois Maurin, Le Petit Bois et Font Baigne Soc).
Le piquetage en jaune pour les futures voies et en rouge pour la zone nécessaire aux travaux et aménagements dessine le futur tracé et l’emprise que le chantier va utiliser.
Le broyage effectué, il reste une zone dégagée dévoilant par endroits des pierres rassemblées. S’agissait-il de pierres « sacrées », les futures fouilles permettront certainement de répondre à cette question et comme à la Chèvrerie et à Villiers-le-Roux communes voisines peut-être auront nous aussi notre petite heure de gloire ?
On peut aussi remarquer que le couple de milan noir dérangé par la destruction de son territoire, tourne au-dessus du ruisseau le Bief au Champ Pallard.
La zone boisée de la commune de Courcôme va ainsi dans un premier temps perdre 4.5% de sa surface mais à l’issue des travaux, des réaménagements paysagers sont prévus et des plantations de haies avec une compensation de 2 mètres plantés pour un mètre linéaire arraché, seront néanmoins difficiles à respecter dans la zone Natura 2000 et ses contraintes liées au territoire de reproduction de l’Outarde canepetière.
La Route Départementale n° 335 de Bessé à Courcôme qui permet aux habitants des hameaux de Magné et des Combeaux de rejoindre le Bourg au niveau du lotissement de la « Croix-Rouge » va être coupée par la future voie.
En résumé, dans quelques années la commune sera cernée par deux voies ferrées.
En bleu le tracé de la future ligne LGV |