Ce n’est pas une nouveauté, précocité sûrement. Mais personne ne peut oublier les hivers qui arrivaient avant l’heure alors que les choux vaches et betteraves n’étaient pas engrangés. Il fallait s’harnacher de vêtements chauds, de bottes dans lesquelles les pieds gelaient pour effeuiller les betteraves.
Obligation pressante avant que la glace ne les endommage. On tordait à la main les feuilles remplies de gelée et souffler sur les doigts ne les réchauffait guère.
Effeuillage, ramassage des betteraves dans le tombereau |
Betteraves prêtes à être chargées dans le tombereau |
On se relevait souvent portant les mains au dos pour se soulager quelques instants. Plus le cheptel augmentait plus la récolte était importante. On faisait un grand ouf de contentement à la dernière « tomberée ».
Arrachage et ramassage modernisé ! |
Comme disaient nos grands-mères, ce n’était pas un métier « échauffant ».
Heureusement que les grands-parents entretenaient le feu et faisaient bouillir la marmite. C’était le bon revers de la médaille.