Aujourd’hui nous allons voir à l’aide d’images et de photos ce qu’était l’agriculture dans les siècles passés et nous apprendrons comment le progrès s’est amorcé et développé.
A travers les âges la terre a entretenu la vie des hommes. Même avant de la cultiver l’être humain se nourrissait des plantes sauvages qui poussaient naturellement et du gibier qui y trouvait refuge.
Les auteurs anciens nous décrivent dans les bas-reliefs et des médailles antiques, les formes des charrues les plus primitives.
Parmi les divers instruments agricoles on peut dire que c’est la charrue qui a subi les plus grandes transformations.
L’instrument de labour le plus primitif et le plus simple fut le bâton pointu qui servait de bêche pour gratter la terre.
Puis ce fut un simple crochet de bois taillé dans une branche d’arbre fourchue. La pointe était durcie au feu et servait à gratter le sol en s’enfonçant de quelques centimètres seulement. Alors cet instrument représentait une sorte de pioche formée de 2 morceaux de bois reliés entre eux par des filaments de végétaux ou des boyaux.
La longue branche de cette sorte de crochet servait de timon que tiraient des femmes ou des esclaves.
Puis les animaux prirent leur place et le timon s’allongea pour être fixé au joug des vaches et une tige pour conduire l’instrument.
Jusque vers le XVIIème siècle les perfectionnements furent insignifiants, ce fut seulement vers la fin du XVIII qu’on s’occupa d’améliorer la charrue. Jefferson ancien président des Etats-Unis à la suite d’études faites sur le versoir en 1774 reçut une charrue d’Europe et la renvoya perfectionnée.
Les fabricants de charrue substituèrent la fonte au bois dans la construction des versoirs et Mathieu de Dombasle créa un modèle spécial qui fut le prototype de la charrue moderne.
Charrue Dombasle |
Cette nouvelle charrue évoluée, c’est le « Brabant ». La maison Viaud à Barbezieux (Ateliers de construction de MACHINES agricoles) fut fondée en 1880.
Un brabant |
Le soir venu, la "liàie"* finie, on rentrait pour soigner les bêtes. On goûtait ensuite auprès du feu un repos bien mérité.
*liàie (journée de travail avec les boeufs)