dimanche 7 mars 2010

L'artisanat à Courcôme

Ma chérie,

Tu me revoies la balle en me disant que tu comprends difficilement que le village soit devenu si pauvre en artisans.

Tu m’as réveillé l’esprit et j’ai pu ajouter à la liste que tu détiens, plusieurs autres travailleurs spécialisés :
- les menuisiers Cadier père et fils, qui pour compléter leurs revenus exploitaient une petite benasse*.
- un autre maréchal-ferrant Branchelot, à l’extrémité sud du bourg lui aussi, s’attaquait plutôt aux outils pour les réparer, les affûter.
- Courcôme était le lieu privilégié des tailleurs pierre et des maçons, les maisons de 1850, ou plus étaient leurs œuvres.
- Un autre menuisier Thomas était venu s’installer dans un vrai réduit au « Petit Village de la Croix Geoffroy ». Pour avoir en possession quelques meubles fabriqués de sa main, la précision des dimensions laisse à désirer. C’est vois-tu le charme de l’artisanat, rien ne se ressemble exactement !
- Au milieu du village, voisine de la mairie, cette maison abritait la famille Rontet Célestin. Je peux même te donner son surnom, on l’appelait « Pompon ». Cet homme s’occupait d’entretenir les entourages des tombes, en priorité, tout en vaquant à des travaux chez les particuliers.

Les 35 heures n’existant pas on pouvait voir ces gens travailler à leur rythme, la plupart du temps à la main et réaliser des œuvres qui existent encore.

Alors grand merci pour tout ce que vous nous avez laissé.

* Benasse : Bien matériel, sa propriété