Ma chérie,
Tu me revoies la balle en me disant que tu comprends difficilement que le village soit devenu si pauvre en artisans.
Tu m’as réveillé l’esprit et j’ai pu ajouter à la liste que tu détiens, plusieurs autres travailleurs spécialisés :
- les menuisiers Cadier père et fils, qui pour compléter leurs revenus exploitaient une petite benasse*.
- un autre maréchal-ferrant Branchelot, à l’extrémité sud du bourg lui aussi, s’attaquait plutôt aux outils pour les réparer, les affûter.
- Courcôme était le lieu privilégié des tailleurs pierre et des maçons, les maisons de 1850, ou plus étaient leurs œuvres.
- Un autre menuisier Thomas était venu s’installer dans un vrai réduit au « Petit Village de la Croix Geoffroy ». Pour avoir en possession quelques meubles fabriqués de sa main, la précision des dimensions laisse à désirer. C’est vois-tu le charme de l’artisanat, rien ne se ressemble exactement !
- Au milieu du village, voisine de la mairie, cette maison abritait la famille Rontet Célestin. Je peux même te donner son surnom, on l’appelait « Pompon ». Cet homme s’occupait d’entretenir les entourages des tombes, en priorité, tout en vaquant à des travaux chez les particuliers.
Les 35 heures n’existant pas on pouvait voir ces gens travailler à leur rythme, la plupart du temps à la main et réaliser des œuvres qui existent encore.
Alors grand merci pour tout ce que vous nous avez laissé.
* Benasse : Bien matériel, sa propriété