dimanche 7 mars 2010

les boucheries et les bars

Si l’on remonte dans le temps, une boucherie « Chez Galabet », existait déjà. Elle se tenait à l’actuelle maison Chailleu.
Après quelques années s’installa à Courcôme la boucherie Goumain venant de Tuzie. Elle approvisionnait les habitants en viande fraîche, abattue et découpée sur place. Gaston Goumain achetait et abattait lui-même les bêtes.
Les fermiers en ce moment là possédaient tous un troupeau de vaches. Elles étaient peu nombreuses dans chaque étable. On était loin des stabulations libres. Les bêtes étaient nourries avec les récoltes, foin, betteraves, topinambours, grain aplati ou moulu en farine.
Le boucher se rendait donc chez le propriétaire, il examinait la bête, la tâtait pour estimer les muscles.
Son expérience lui permettait d’évaluer à quelques kilos près le poids de l’animal. Bien sûr, il marchandait un peu, trouvait quelques défauts : trop grasse, pas assez, manque de forme. Après quelques temps de discussions, le marché se concluait en se tapant dans la main. Ainsi la vache allait partir pour l’abattoir. C’était Gaston qui tuait lui-même les bêtes qu’il achetait.
Le même sort était réservé aux veaux et aux agneaux. Leur dernière destination, c’était l’abattoir situé au fond de la cour, triste sort !!!
Madame Nénette Goumain servait au magasin. Elle sortait la viande en quartier et servait les clients suivant leurs désirs.
Quand Gaston cessa ses activités, Henri Bailloux reprit le flambeau, parfaitement secondé à la vente par Jeanne sa femme tout aussi active et agréable que Mme Goumain. Ils décideront de cesser ce commerce. L’établissement fut mis en vente.
Plusieurs années de patience et la commune est devenue propriétaire des lieux.

Deux bars dans la commune permettaient d’étancher sa soif…. Ou de se réunir pour boire un coup en trinquant. Certains tapaient la belote pour excuser leur oisiveté.
Albéric Lavauzelle servait avec patience derrière son comptoir. Il lui arrivait de rester très tard pour accompagner les derniers joueurs.


M. J Mangon livrait les barriques au café Desvaux
Au marronnier, le café Desvaux tenu très longtemps par Angela accueillait d’autres consommateurs. Nous pouvons faire mention spéciale pour Fleurine sa fidèle compagne.
La livraison du vin se faisait en voiture à cheval. Il arrivait à la gare de Moussac en grosses barriques. Les vignes étaient encore victimes des séquelles du phylloxera.