dimanche 24 janvier 2010

Un regard sur les siècles passés

Un regard sur les siècles passés…
Il fait froid, il pleut, il neige, il fait chaud ; ce sont les éléments courants des conversations. Mais les discussions trouvent également une source intarissable dans toutes ces nouvelles lois en faveur de notre sécurité, de notre vie menacée par la pollution, de la déforestation…etc. alcool, la drogue au volant.
Regardons loin très loin derrière nous et nous pourrons constater qu’en la matière, nous avons eu des prédécesseurs fameux. Notre bon François 1er de surcroît charentais fit paraître un édit proclamant ceci : « tout homme convaincu de s’être enivré sera condamné
la 1ère fois à la prison, au pain et à l’eau ;
la 2ème fois à être fouetté dans la cour de la prison ;
la 3ème fois à être fouetté en public dans la cour de la prison ;
La 4ème fois il sera banni du royaume après amputation des 2 oreilles.

Le résultat n’est pas connu mais maintenant nous devons simplement boire ou conduire.

Que dire des radars, des mouchards dans les camions ? Ils ont aussi une origine qui pourrait remonter au XVI ème siècle. Sous François II des luttes intestines se déroulaient dans le pays entre catholiques et protestants. M. Antoine de Mouchy inquisiteur de la foi fut chargé de les réprimer avec des espions qu’il employa, connu d’abord sous le nom de mouches,et qui furent ensuite appelés des mouchards. Nos moyens modernes ne seraient-ils pas des mouchards pris par le tourbillon du progrès!

Déjà après les véhicules hippomobiles les premières voitures apparaissaient comme des monstres lancés à toute allure, donc très dangereux et on porta remède par un décret de limitation de vitesse.

Qui est « Bison futé » ?

Il est né en 1975 le 2 août à la suite d’un engorgement sans précédent de la circulation routière : un embouteillage monstre ! Le réseau français est paralysé par 600 kms de bouchons. On mit donc sur pied un plan de coordination de la circulation pendant les vacances avec la mise en place des itinéraires Bis et l’étalement des départs.

L’écologie n’est pas en reste pour en trouver une origine bien lointaine. Il faut croire que les idées germent et mettent bien longtemps à refaire surface.
Au XVIIIème siècle, ceux qui abattaient des arbres sans autorisation étaient sévèrement punis ainsi qu’en témoigne un arrêt de justice : « Condamnons Guillaume Rousseau à être attaché au carcan, par l’exécution de la haute justice, à un poteau qui sera planté sur la place publique et y demeurera un jour de marché pendant 2 heures avec cet écriteau : Cet homme est un coupeur d’arbres. Par ce fait il sera conduit aux galères du roi comme forçat pendant 3 ans ». Il n’en fallait pas plus pour devenir écologiste !!!

Et la culture bio a-t-elle quelques rapports avec le lointain ? Antoine de Saint-Exupéry a dit « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ».Vérité des vérités, reportons nous plusieurs siècles en arrière. Nous avons hérité d’une lignée de travailleurs essentiellement manuels. Ils ne connaissaient point les engins perfectionnés, les engrais artificiels, les insecticides, les pesticides. Tout poussait naturellement, la production n’atteignait certes pas les rendements actuels mais les produits étaient sains.
L’agriculture »bio » n’existe pas vraiment puisqu’elle puise encore dans le sol, les restes de tout ce que l’on a apporté depuis des années. De plus, les mauvaises herbes reprennent le dessus et réensemencent les terrains. La récolte n’est pas suffisante et ne saurait nourrir l’humanité.
Il est déjà très tard pour s’organiser mais les prix n’ont pas attendu pour grimper.
Gardons confiance et désherbons notre jardin à la main et même à genoux s’il le faut.
M-J Pelletier